Le commerce électronique en Asie, un monde d’opportunités Reviewed by Christian Bolduc on . «À la fin de l’année 2014, dit le fondateur et directeur exécutif de 180 degrés - stratégies numériques inc. Stéphane Prudhomme, le commerce en ligne (ou e-comm «À la fin de l’année 2014, dit le fondateur et directeur exécutif de 180 degrés - stratégies numériques inc. Stéphane Prudhomme, le commerce en ligne (ou e-comm Rating: 0

Le commerce électronique en Asie, un monde d’opportunités

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E-Commerce. The Wordcloud Business Concept.«À la fin de l’année 2014, dit le fondateur et directeur exécutif de 180 degrés – stratégies numériques inc. Stéphane Prudhomme, le commerce en ligne (ou e-commerce) aura généré 525$ milliards de dollars US en Asie (excluant l’Inde).»

Ce montant équivaut à 50% du commerce mondial généré par cette plateforme virtuelle sans frontières qu’est le Web. Pas étonnant, dans ce contexte, que 42% de toute la population internet mondiale soit concentrée dans ce coin du monde dont la classe moyenne explosera en nombre et en richesse dans la prochaine décennie. 

L’Indonésie, un marché en ligne prometteur

«En Indonésie, précise celui qui vit à Hong-Kong depuis un an, qui a passé plus de cinq ans de sa vie en Chine et qui a eu la gentillesse de venir jusqu’à Montréal pour parler de son expérience professionnelle lors de la journée e-COMMTL, plus de 70 millions de personnes vont basculer dans la classe moyenne dans les cinq prochaines années. Ce marché émergeant permettra aux entreprises présentes là-bas de profiter de cette expansion pour générer de bonnes affaires en commerce électronique.»

Parce que si l’Asie est sans conteste le royaume du e-commerce, il faut comprendre que ce continent est peuplé de marchés nombreux dont la maturité est à des niveaux très variables.

Le M-Commerce 

«Dans plusieurs pays, note encore celui qui a co-fondé un site Web d’importation de produits québécois exclusifs nommé Quebec mall, les habitants de plusieurs pays asiatiques n’ont présentement pas tous les moyens de s’acheter un téléphone cellulaire, une tablette ET un ordinateur portable. Le cellulaire devient alors l’outil par lequel les achats en ligne se font. 

Le M-commerce (Mobile), pour les initiés, est le nom qui a été donné à cette économie dont la dynamique s’est développée à partir d’un réseau de téléphones cellulaires accessible en tout temps, notamment dans le métro de Singapour, pour magasiner et /ou acheter des produits en ligne.

imagesSi le Japon, Singapour et la Corée du Sud sont parmi les pays asiatiques à avoir atteint un niveau certain de maturité (taux de pénétration élevé des technologies de communication et d’Internet) en e-commerce, l’Indonésie, les Philippines et la Malaisie demeurent des marchés variablement embryonnaires en terme de pénétration d’Internet. Donc prometteurs pour le e-commerce et le m-commerce.

La Chine, une bombe à retardement

La Chine, que les Occidentaux connaissent bien pour avoir vu plusieurs millions d’emplois être transférés là-bas, est un marché considéré négativement pour le e-commerce, notamment pour la pauvreté de ses plateformes Web et du climat d’affaires suspicieux qui y règne.

Pour les Québécois intéressés par ce marché, M. Prud’homme indique que contrairement à Singapour et l’Indonésie, qui sont des marchés d’innovation et de créativité Web, la Chine est en retard dans le développement des technologies de transmission (réseaux 3G et 4G encore déficients) qui permettent le commerce électronique ainsi que les ventes d’appareils.

«Malgré tout, la Chine réussira, avec ses 618 millions d’internautes, à vendre davantage en e-commerce que les États-Unis, la France, le Royaume Uni, l’Allemagne et le Japon réunis à l’horizon 2020,» tempère M. Prud’homme quant au retard technologique de l’empire du milieu.

Ouverture pour les produits de niches

En ce qui a trait aux types de marchés, M. Prud’homme mentionne que deux grandes familles existent: le bon marché et la niche. Le bon marché, qui permet de vendre et livrer des produits de consommation usuelle, est largement occupé par des détaillants géants: Alibaba, Rakuten, etc.

Reste le marché de niches (produits de luxe et/ou spécialisés de qualité). M. Prud’homme constate que les Occidentaux ont des opportunités nombreuses et prometteuses à exploiter. Et contrairement à certains marchés dits bas de gamme (produits unitaires à faible potentiel de profit), le marché de niches offre des possibilités abyssales.

1000$ milliards de ventes en…2017!

«Prévoyant des ventes de 1000$ milliards en e-commerce pour 2017, les pronostiqueurs e-économiques disent que l’Asie (en excluant l’Inde) est en train de devenir un terrain de jeu mondial dans ce domaine, termine M. Prud’homme dont l’expérience asiatique permet d’en circonscrire adéquatement toutes les subtilités.

Des subtilités qui donnent des outils à celles et ceux qui veulent tenter leur chance dans un ou l’autre des marchés asiatiques, parmi lesquels la nécessité d’être physiquement présent sur le terrain local si on veut avoir une chance de prospérer. «Malgré l’explosion du e-commerce, termine M. Prud’homme, les gens ont besoin de sentir, toucher et tester vos produits avant de les acheter. Ce faisant, jamais nous avons autant de succès avec nos produits québécois que lorsque nous les présentons dans les foires commerciales.»

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Stéphane Prud’homme.

 

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