3 leçons qui ne s’apprennent pas sur les bancs d’école Reviewed by Philippe Jean Poirier on . Nous avons demandé à 3 directeurs artistiques de nous dire LA chose qu’ils ont apprise à la dure en agence. Ils ont été généreux dans leurs réponses. 7 mars 201 Nous avons demandé à 3 directeurs artistiques de nous dire LA chose qu’ils ont apprise à la dure en agence. Ils ont été généreux dans leurs réponses. 7 mars 201 Rating: 0

3 leçons qui ne s’apprennent pas sur les bancs d’école

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Nous avons demandé à 3 directeurs artistiques de nous dire LA chose qu’ils ont apprise à la dure en agence. Ils ont été généreux dans leurs réponses.

7 mars 2017

Comment devient-on un créatif à succès dans le milieu de la pub? La question se pose. Bien sûr, on doit préalablement avoir étudié en design ou en graphisme. Mais encore? Il y a des leçons qui ne s’apprennent que sur le métier.

En voici 3.

1 – Défendre ses idées

Ce que j’ai appris à la dure, c’est de défendre mes idées», lance d’emblée Anik Ouellet, directrice de création adjointe chez Cossette.

On n’est pas préparé à défendre nos idées. J’avais un profil artistique. J’étais remplie d’humilité dans chacun de mes projets. Introvertie dans mon processus créatif. Sensible et ouverte aux commentaires, à ma sortie de l’école. La réalité du monde publicitaire m’a vite démontré que je devais plutôt me prémunir d’assurance et de détermination.»

Comment défend-on ses idées?

En développant un argumentaire de qualité, riche et approfondi, qui témoigne de notre compréhension des différents enjeux», répond Anik Ouellet.

Le client n’a pas la même sensibilité que ton collège qui, lui, défend ses propres idées. Il en va de même pour ton directeur de création, de 10 ans ton aîné, qui a sa propre idée lui aussi… Pour réussir dans notre métier, l’art d’être convaincant et convaincu est primordial.»

Chaque idée part en guerre. Peu sont retenues. Elles doivent être fortes et bien défendues. Ce n’est pas quelque chose qui s’enseigne. Ça s’acquiert, je crois», résume la directrice artistique.

2 – Comprendre les besoins du client

Simon Caspar, directeur artistique chez Taxi, se souvient de l’université comme d’une époque de découvertes, de passion et de créativité. Mais pour ce qui est du métier de publicitaire, tout était encore à apprendre à la sortie de l’école!

La chose la plus ardue que j’ai apprise en agence a été de trouver comment réaliser des projets d’envergure de qualité. Aucun projet n’est offert sur un plateau d’argent. Il faut travailler très fort et comprendre les enjeux des différents partis impliqués. C’est la seule façon de tirer son épingle du jeu, et de mener à bien un projet qui nous rendra fiers.»

Les enjeux les plus importants, selon lui?

Il faut être conscient des contraintes financières, puis comprendre le public cible», mentionne-t-il d’abord.

Le défi est de faire arrimer nos rêves d’envergure avec les besoins du client. On doit jongler avec plusieurs points de vue (celui du client, du conseil, de la stratégie, de la création, etc.). Lorsque l’on veut qu’un projet soit une réussite, on doit garder le cap sur les objectifs initiaux. »

L’expérience nous apprend à gérer les aléas d’un projet», conclut-il.

3 – Tenir la cadence

Le rythme effréné d’une campagne publicitaire, voilà ce qui a d’abord surpris Pascal Lefebvre, directeur artistique pour l’agence Les Évadés.

Ce que je n’ai pas appris à l’école, dit-il, c’est de gérer des projets dans les délais de l’industrie. Trop souvent, en agence, nos mandats sont de très courtes durées, à livrer le plus tôt possible. Tandis qu’à l’école, nous avions tout le temps de pousser à fond nos projets et de les peaufiner…»

Dans le cours de publicité, se rappelle-t-il, nous avions à livrer 3 projets au cours d’une session de 4 mois… En agence, nous sommes heureux si nous avons 4 semaines pour pousser un projet avant sa production!»

Prêt à relever le défi?

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