64 % des entrepreneurs canadiens prévoient accroître leur main-d’œuvre cette année
Par La Rédaction
Le 6 juin 2016 – 64% des entrepreneurs canadiens prévoient embaucher au cours du prochain exercice, en hausse par rapport à 50% il y a un an, selon le Sondage mondial sur la création d’emplois d’EY 2016.
Nous parlons depuis toujours des entrepreneurs comme des créateurs d’emplois. Mais cette année, ils sont plus enthousiastes que jamais à l’idée d’élargir leur équipe et de prendre de l’essor, une très bonne nouvelle en cette période de morosité économique», dit François Tellier, associé directeur des Services consultatifs transactionnels d’EY (Ernst & Young) au Québec.
Les entrepreneurs canadiens sont en tête de peloton par rapport à leurs pairs et homologues à l’échelle mondiale. Selon le sondage d’EY, 59% des entrepreneurs dans le monde prévoient accroître leur main-d’œuvre au cours des douze prochains mois.
Parallèlement, 61 % des dirigeants d’entreprise canadiens prévoient embaucher cette année, selon le récent Baromètre de la confiance des entreprises d’EY.
À titre d’exemple, dans le cadre du programme de 2015, 457 candidats (373 sociétés) au Canada avaient des revenus combinés de plus de 25 milliards $ et employaient plus de 345 000 personnes.
La perturbation, c’est payant
Le sondage d’EY révèle également que ces entrepreneurs perturbateurs ou innovateurs accroissent leur main-d’œuvre à un rythme beaucoup plus rapide que les entrepreneurs plus traditionnels.
Sont considérés comme perturbateurs, les entrepreneurs qui changent une partie ou la totalité des règles de leur secteur avec leurs produits ou services; les innovateurs sont ceux qui ont créé un tout nouveau produit ou service dans la dernière année.
Selon le sondage, 14% des entrepreneurs canadiens tombent dans la catégorie des plus perturbateurs, ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 17%.
Au total, 49% sont des perturbateurs dans une certaine mesure et 16% sont des innovateurs, ce qui est supérieur à la moyenne mondiale de 13%.
Il ne fait aucun doute que le Canada a sa juste part des entrepreneurs qui repoussent les limites. Mais il y a place à l’amélioration. Il s’agit en fait de créer un environnement au sein duquel les entrepreneurs reçoivent soutien et encouragement pour faire œuvre de pionnier et bousculer les règles», dit M. Tellier.
Il ajoute:
Les entreprises qui ne croient pas avoir besoin de s’adapter au changement doivent prendre note de ceci. Dans ce monde en évolution rapide, les sociétés qui stagnent sont vite laissées pour compte. Ce sont les règles de l’économie d’aujourd’hui qui dictent le sort des entreprises; vous devez être perturbateur et innovateur, ou vous ne serez plus en affaires le temps de le dire.»
Priorité à la croissance interne
Bien que les dirigeants canadiens soient attirés cette année par les fusions et acquisitions, selon le récent Baromètre de la confiance des entreprises, les entrepreneurs optent pour la croissance interne.
39% des entrepreneurs canadiens affirment que leur croissance a été en grande partie interne, et seulement 24% ont indiqué qu’elle était attribuable surtout aux fusions et acquisitions ou aux alliances (ce qui est inférieur à la moyenne mondiale de 30%).
Plutôt que de se concentrer sur les transactions, les entrepreneurs considèrent le développement de leurs activités comme leur principale priorité et leur plus grand défi dans l’année qui vient.
Près de 30 % des entrepreneurs canadiens affirment que leur plus gros défi est de cerner, d’attirer et de servir de nouveaux clients.
Trouver de nouveaux clients est un enjeu important pour les entrepreneurs canadiens, mais ce n’est pas le seul. Nous savons que les entrepreneurs ont de meilleures chances de réussite lorsqu’ils font partie d’un écosystème entrepreneurial sain. Les entrepreneurs doivent continuer à travailler avec les gouvernements, les grandes entreprises et d’autres entrepreneurs afin de créer un environnement où l’entrepreneuriat pourra prospérer», ajoute M. Tellier.
Le sondage auprès de quelque 2 700 entrepreneurs à l’échelle mondiale a été publié avant la tenue du volet mondial du Grand Prix de l’Entrepreneur d’EYMC qui se tiendra à Monaco le 7 juin prochain.
À propos du Sondage mondial sur la création d’emplois d’EY 2016
Le Sondage mondial sur la création d’emplois d’EY 2016 a été mené en ligne entre janvier et mars 2016 auprès d’un groupe indépendant d’entrepreneurs issus de 12 marchés mondiaux clés, ainsi qu’auprès de 245 entrepreneurs parmi les plus dynamiques du monde : les participants au Grand Prix de l’Entrepreneur d’EYMC. Les résultats sont fondés sur les réponses de 2 673 entrepreneurs d’un peu partout dans le monde (Allemagne, Chine, Inde, France, Brésil, Japon, Australie, Canada, Royaume-Uni, États-Unis, Afrique subsaharienne et Moyen-Orient/Afrique du Nord).
Opinion Matters, qui fait partie du groupe markettiers4dc au Royaume-Uni et ailleurs dans le monde, a mené l’étude pour EY. Cette recherche respecte les rigoureux codes de conduite de l’industrie et les lignes directrices mondiales sur les études de marché de l’ICC/ESOMAR.
À propos d’EY
EY est un chef de file mondial des services de certification, services de fiscalité, services transactionnels et services consultatifs. Les points de vue et les services de qualité que nous offrons contribuent à renforcer la confiance envers les marchés financiers et les diverses économies du monde. Nous formons des leaders exceptionnels, qui unissent leurs forces pour assurer le respect de nos engagements envers toutes nos parties prenantes. Ce faisant, nous jouons un rôle crucial en travaillant ensemble à bâtir un monde meilleur pour nos gens, nos clients et nos collectivités.
EY désigne l’organisation mondiale des sociétés membres d’Ernst & Young Global Limited, lesquelles sont toutes des entités juridiques distinctes, et peut désigner une ou plusieurs de ces sociétés membres. Ernst & Young Global Limited, société à responsabilité limitée par garanties du Royaume-Uni, ne fournit aucun service aux clients.
Source: CNW.