Quelles sont les nouvelles aspirations des générations Z et Alpha ? Reviewed by La Rédaction on . 8 décembre 2025 Léger vient de dévoiler l’édition 2025 de l’étude NextGen, anciennement Jeunesse, un coup de sonde annuel qui déchiffre les valeurs, l 8 décembre 2025 Léger vient de dévoiler l’édition 2025 de l’étude NextGen, anciennement Jeunesse, un coup de sonde annuel qui déchiffre les valeurs, l Rating: 0

Quelles sont les nouvelles aspirations des générations Z et Alpha ?

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8 décembre 2025

Léger vient de dévoiler l’édition 2025 de l’étude NextGen, anciennement Jeunesse, un coup de sonde annuel qui déchiffre les valeurs, les attentes et les comportements des plus jeunes générations. Voici 5 éléments clés à retenir.

L’Étude NextGen 2025 offre un regard approfondi sur les générations Z et Alpha — deux cohortes qui redéfinissent les repères du bien-être, de la réussite, des relations et de la résilience. Guidée par l’intention de s’éloigner des récits souvent négatifs et stéréotypés véhiculés à leur égard, l’étude propose une lecture nuancée et éclairée de leurs réalités, Â» assurent Charlotte Fortin et Gabrielle Blais, directrices de recherche et coresponsables de l’Étude NextGen, Léger. 

Voyons quelques dimensions qui façonnent la vie des jeunes Canadiens. 

1- Santé mentale : une jeunesse sous tension, mais résiliente

Les jeunes Canadiens demeurent profondément marqués par les enjeux de santé mentale : trois sur quatre (75%) disent avoir déjà vécu de l’anxiété et près de la moitié (49%) une dépression. Chez la génération Z, la proportion de jeunes qui affirment avoir traversé un épisode dépressif augmente de 13 points par rapport à 2024.  

Fait nouveau cette année, près de la moitié (48%) des répondants, Z et Alpha confondus, disent utiliser ou envisager d’utiliser une application ou un outil d’intelligence artificielle pour soutenir leur bien-être mental. Malgré ces pressions, 77% des jeunes se disent heureux, témoignant d’une génération capable de reconnaître ses émotions sans s’y laisser enfermer. 

2- Vivre au jour le jour : un choix forcé par le coût de la vie  

Dans un contexte économique tendu, le coût de la vie (61%) et la crise du logement (31%) dominent les préoccupations des jeunes Canadiens, loin devant l’environnement ou les enjeux sociaux.

Près de la moitié des membres de la génération Z (43%) vivent de paie en paie, un sur quatre (24%) occupe un deuxième emploi pour subvenir à ses besoins et seulement 18% considèrent leurs finances personnelles comme « bonnes ».

Enfin, noton que les générations Z et Alpha aspirent moins à la richesse qu’à la stabilité et à la liberté de vivre selon leurs propres règles.

3- Le besoin d’une pause numérique se fait ressentir… jusque dans les applications de rencontre !  

De façon générale, 75% des jeunes de la génération Z jugent passer trop de temps sur leur téléphone et 71% aimeraient s’en détacher, sans y parvenir. Cette fatigue s’étend aussi aux relations amoureuses : parmi les utilisateurs d’applications de rencontre, deux sur trois d’entre eux (67%) ont déjà ressenti de la solitude en les utilisant, malgré les nombreux matchs.

De plus, toujours chez les générations Z, 76% estiment que les réseaux sociaux donnent une image irréaliste de l’amour et 66%, qu’ils banalisent certaines pratiques sexuelles. En parallèle, 76% souhaiteraient que les relations amoureuses reviennent en présentiel.

4- Sous le vernis de l’amour de soi, une insécurité persistante  

Un peu plus de sept jeunes sur dix (72%) ont vécu une émotion négative liée à leur apparence au cours de la dernière année, une proportion qui atteint 79% chez les femmes.

Près de 3 jeunes sur 4 (73%) croient que l’apparence influence la réussite sociale et professionnelle. Par conséquent, les 20-24 ans sont les plus susceptibles d’avoir recours à la chirurgie esthétique (36%).

5- Informés, critiques et engagés à leur manière  

La majorité des jeunes Canadiens (53 %) croit encore que la démocratie est le meilleur système, mais une proportion non négligeable (20 %) estime qu’un régime autoritaire peut parfois être préférable.

En parallèle, leur mobilisation passe avant tout par des actions individuelles : 59% se disent prêts à signer une pétition, 48% à participer à une manifestation pacifique, et 41% à faire un don à une cause qui les touche.




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