4 raisons pourquoi Google n’aime pas votre site
Par David Carle
Que l’on soit un spécialiste SEO expérimenté ou un simple gestionnaire de site Internet qui débute dans le métier, nous sommes tous unis par un même souhait: tomber dans les bonnes grâces de Google.
Je tiens à vous avertir tout de suite : seule une poignée de personnes dans le monde connaissent les secrets de l’algorithme de Google, donc nous nageons tous en pleine supposition vis-à-vis des éléments compris dans son fonctionnement.
Cependant, même si on ne peut savoir avec certitude ce que Google désire réellement, on peut à l’inverse savoir très facilement ce qui lui déplaît. Ainsi, en éliminant ces éléments, on vient maximiser nos chances de réussir à le séduire.
Voici donc 4 raisons pour lesquelles Google n’aime pas votre site, et ce que vous devez faire pour améliorer votre sort.
Raison 1 : La qualité de votre contenu est à revoir
L’équation est fort simple : pour obtenir un référencement de pointe, un contenu de haute qualité est indispensable. Vous devez prouver à Google que vous méritez le premier rang, et votre contenu est le meilleur véhicule pour atteindre cet objectif.
Quel est le niveau de qualité de votre contenu ? Ce dernier est-il partagé ? Est-ce que le contenu de votre site répond parfaitement à l’intention du chercheur ? Si vous répondez négativement à l’une de ces questions, vous devez dès maintenant travailler à développer la profondeur ainsi que la qualité de votre contenu.
Raison 2 : L’expérience utilisateur est ordinaire
Depuis les dernières années, plusieurs tests réalisés par des professionnels SEO tendent à démontrer que Google prend en compte au sein de son algorithme les données analytiques concernant l’expérience utilisateur. Par exemple, les statistiques telles que le taux de rebond, le temps passé sur un site, le nombre de pages consultées en moyenne, etc.
Je suis l’un de ceux qui croient en cette théorie. Premièrement, il est presque naïf de penser que Google ne mesure pas chaque clic réalisé depuis ses résultats de recherche, et surtout, si le chercheur a apprécié le résultat, par exemple en demeurant longtemps sur la page sélectionnée au lieu de revenir rapidement aux résultats de recherche.
De plus, Google possède une très grande part du marché de la mesure de performance avec Google Analytics. Combinez ces deux éléments, et on peut tout de suite voir pourquoi Google utiliserait à son avantage la satisfaction du chercheur pour améliorer la pertinence des résultats de son propre moteur de recherche.
Raison 3 – L’expérience mobile est limitée
On constate dernièrement que Google déploie beaucoup d’efforts pour développer la qualité des recherches effectuées sur les appareils mobiles. Pour inciter les webmestres à optimiser la performance mobile de leur site, Google a décidé d’accorder un bonbon alléchant, soit une notion « mobile friendly » directement à côté de votre site si celui-ci répond aux critères d’optimisation mobile de base.
Pour les sites dont la performance mobile est à améliorer, Google a décidé d’enlever les gants blancs. En effet, depuis maintenant plusieurs semaines, Google envoie, via la plateforme webmaster tools, des alertes courriels vous signalant tout problème d’ergonomie mobile sur votre site.
Si vous lisez entre les lignes, vous comprendrez que vous avez tout intérêt à faire le maximum d’efforts pour répondre aux attentes de votre clientèle mobile, et ainsi embarquer dans le plan mobile de Google.
Raison 4 – Vous n’avez rien de nouveau à dire
Finalement, l’un des aspects les plus difficiles au niveau SEO est de continuellement générer de l’activité pertinente en ligne, en lien avec votre objectif global de récolter le maximum de visibilité organique. On parle ici de générer de l’interaction sur les profils sociaux de votre entreprise, de publier du contenu à un rythme naturel, d’obtenir des mentions sur les sites de son industrie, etc. Bref, des signaux qui prouvent à Google que non seulement votre entreprise existe réellement, mais également qu’elle est intéressante à suivre et qu’elle gagne à être découverte via Google.
En lisant ce dernier paragraphe, on comprend que le rôle du SEO a bien évolué. Au lieu de simplement se concentrer sur les mots-clés, il inclut une myriade d’autres disciplines telles que la création de contenus et les stratégies d’interactions sur les médias sociaux.
En conclusion…
On entend souvent le vieux refrain qu’il ne faut pas nécessairement miser uniquement sur Google, et ne pas placer tous ses oeufs dans le même panier. Cependant, avec près de 70% du marché des recherches en ligne, il est très difficile de ne pas miser en priorité sur l’immense bassin des utilisateurs qui empruntent à Google tous les jours.