La dépression guette les jeunes connectés 24/7 Reviewed by Aurore Le Bourdon on . Parce qu'ils se mettent une pression folle pour être disponibles 100% du temps sur les réseaux sociaux, les adolescents risquent la dépression, les crises d'ang Parce qu'ils se mettent une pression folle pour être disponibles 100% du temps sur les réseaux sociaux, les adolescents risquent la dépression, les crises d'ang Rating: 0

La dépression guette les jeunes connectés 24/7

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Boy teenager with headphones looking at the monitor in the dark of night. Soft filter

Parce qu’ils se mettent une pression folle pour être disponibles 100% du temps sur les réseaux sociaux, les adolescents risquent la dépression, les crises d’angoisse ou l’insomnie. 

La plupart des adolescents sont connectés à Internet toute la sainte journée. Facebook, Twitter, Whatsapp, Snapchat, Instagram… Leur attention n’est pas monopolisée par un seul réseau social, mais par trois, quatre ou même plus. Sauf que cette dépendance a des répercussions sur leur santé.

Selon des chercheurs de l’Université de Glasgow, les risques sont réels pour ces adolescents hyper-connectés de tomber en dépression, de faire des crises d’angoisse, sans parler de l’altération de la qualité de leur sommeil – les jeunes squattant la Toile souvent jusque tard le soir, voire dans la nuit.

Les chercheurs ont soumis 467 adolescents à un questionnaire relatif à leur utilisation des réseaux sociaux, ainsi qu’à une batterie de tests.

Il en ressort que certains jeunes ressentent le besoin d’être branchés de jour comme de nuit. Cette dépendance, en plus de grignoter de précieuses heures de sommeil aux ados en pleine croissance, se traduit souvent par un investissement émotionnel excessif: parce qu’ils ont peur de manquer une publication, un message ou une information, et parce qu’ils s’obligent à répondre immédiatement au moindre message reçu, ces jeunes sont en proie à des crises d’angoisse, à une baisse de confiance en eux, et sont ainsi des sujets fort propices à la dépression. Ceux qui surfent de nuit sont les plus touchés, selon l’étude.

Ainsi que le rappelle l’un des chercheurs responsables de l’étude, l’adolescence est une période où l’individu est particulièrement vulnérable face à la dépression et à l’anxiété, un facteur largement boosté par le manque de sommeil. Il apparaît de plus en plus clairement que les réseaux sociaux contribuent également à cet état de fait.

Face à ces adolescents qui ont du mal à lâcher prise, les parents doivent redoubler de vigilance et les encourager à appuyer sur le bouton OFF…

 

 

 

 

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