Les médias sociaux visuels, supports privilégiés pour la publicité
Les médias sociaux visuels ont la cote auprès des annonceurs et nombreux sont ceux qui envisagent, s’ils ne l’ont pas déjà fait, d’y investir pour faire de la publicité.
La plateforme favorite des professionnels du marketing est, sans conteste, Instagram: selon une enquête de la banque RBC Capital Markets et Advertising Age, menée en septembre dernier, ils sont 72% à souhaiter investir pour y faire de la publicité.
Comparativement, Pinterest n’est cité que par moins de la moitié d’entre eux (41%). Cependant, la plateforme peut être idéale pour certains produits ou services dont la cible est essentiellement féminine. Pourquoi? Parce que 80% des 70 millions d’utilisateurs de Pinterest sont des femmes, et que près de la moitié (47%) passent à l’achat grâce au réseau. Des chiffres non négligeables!
En troisième position, Snapchat, citée à 36%, a connu cette année une croissance fulgurante, notamment auprès des consommateurs âgés entre 18 et 24 ans. Ils sont présentement 58% à utiliser l’application depuis leur téléphone intelligent, contre 24% il y a deux ans.
Les revenus en hausse constante
En janvier dernier, Instagram (qui a fêté ses 5 ans début octobre) comptait 300 millions d’utilisateurs, qui y envoyaient quelques 8000 coeurs par jour.
eMarketer estime pour sa part qu’en 2015, l’application est utilisée au moins une fois par mois par ses abonnés.
En utilisant des photos et des vidéos de qualité, ainsi que des mots-clés efficaces, il y a donc de bonnes chances qu’une marque touche sa cible sur cette plateforme.
Une chose est sûre, quel que soit le réseau social visuel choisi par l’annonceur, les revenus publicitaires qui y seront générés ne vont faire qu’augmenter dans ces prochains mois: s’ils sont de l’ordre de 600 millions de dollars cette année, eMarketer prévoit qu’ils montent à 1,48 milliards en 2016.
3 secondes pour convaincre avec sa pub
Pourquoi cet engouement pour les réseaux sociaux visuels?
Parce qu’ils sont efficaces, d’un point de vue marketing, et cela peut s’expliquer «scientifiquement»: notre cerveau intègrerait en effet les signaux visuels 60 000 fois plus vite que les signaux textuels.
Sachant qu’il faut à peine 3 secondes à un utilisateur pour décider s’il continuera à suivre ou non l’activité d’une marque sur les réseaux sociaux, capitaliser sur ce très court laps de temps en privilégiant une photo ou une vidéo se justifie totalement.
Et vous, aimez-vous suivre une marque sur une plateforme sociale visuelle?
Sources: www.atlantico.fr et www.emarketer.com