Infonuagique: les entreprises canadiennes n’exploitent pas pleinement cette technologie, selon Microsoft
Par La Rédaction
Le 18 novembre 2015 – Selon une nouvelle étude menée par Microsoft Canada Inc, la majorité des décideurs canadiens, 52%, déploient des efforts pour tirer avantage de l’efficacité du nuage.
Ceci représente un énorme pas en avant comparativement à l’année dernière, alors que 90% des cadres de direction interrogés avaient indiqué à Microsoft qu’ils ne connaissaient pas bien la vraie signification du terme « infonuagique ».
Ceci dit, 85% des entreprises canadiennes estiment ne pas mettre pleinement à profit la nouvelle technologie, même si environ la moitié des 700 grands dirigeants à qui revient la prise de décision et qui ont répondu au sondage s’entendent pour dire que de tels investissements aident leurs entreprises à rester concurrentielles.
Nous avons atteint un point critique : la technologie permet à des entreprises de toute taille et de tout genre de se créer des avantages considérables pour se démarquer de la concurrence. Cependant, les dirigeants qui gèrent les entreprises au Canada se questionnent à savoir s’ils en font assez pour profiter entièrement des avantages qu’elle apporte. La bonne nouvelle, c’est que cette nouvelle étude indique des améliorations significatives comparativement à l’an dernier et met en lumière le besoin pour un plus grand nombre d’entreprises de tirer pleinement profit de la puissance des technologies. Le nuage n’est plus là où nous allons, mais plutôt où nous en sommes et les entreprises qui exploitent son plein potentiel stimuleront leur croissance et resteront concurrentielles», souligne Janet Kennedy, présidente de Microsoft Canada.
L’étude, réalisée au nom de Microsoft Canada par Northstar, a permis de révéler ce qui suit:
- Plus de la moitié des répondants croient que les entreprises devront passer aux technologies infonuagiques. Il est à noter toutefois que la plupart d’entre eux n’ont pas réussi à aller au-delà du stade initial d’adoption progressive. Il s’agit là d’une amélioration marquée par rapport à l’an dernier alors que seulement 10% des répondants disaient connaître l’infonuagique et deux tiers indiquaient qu’ils «commençaient à se familiariser» avec le nuage.
- À peine 15% des répondants ont accordé une note de 9 sur 10 à leur entreprise lorsqu’il était question de l’utilisation de la technologie.
L étude a aussi révélé que, bien que les cadres supérieurs canadiens commencent à réaliser les avantages liés au stockage de leurs données dans le nuage, ils demeurent quand même préoccupés par la sécurité :
- 52% des répondants ont indiqué être préoccupés par la sécurité des données dans le nuage, comparativement à seulement 35% qui croient que leurs données sont plus en sécurité dans le nuage. Il s’agit quand même là d’une amélioration par rapport à 2014 alors que 65% des répondants disaient ne pas être à l’aise à l’idée de partager des renseignements sensibles dans le nuage, toutefois, un écart important persiste à cet égard.
- Les dépenses en matière de sécurité sont très basses avec près des deux tiers des répondants, 63%, qui disent y consacrer moins de 10 000 $ par année. En outre, les entreprises savent qu’elles doivent dépenser plus car 52% d’entre elles admettent dépenser moins de 20% de ce qu’elles doivent réellement dépenser.
- Pour ce qui est de la sécurité, 48% des gestionnaires d’entreprise indiquent que, pour leur passage au nuage, ils recherchent un partenaire ayant acquis une solide réputation.
- Près de la moitié des répondants ont déclaré vouloir un centre de données local qui leur offre le contrôle de leurs données.
Ailleurs, le sondage révèle que le monde des appareils constamment en ligne et connectés, ce que l’on appelle l’Internet des objets (IdO), demeure en grande partie inconnu des cadres supérieurs canadiens, et ce, même s’il était fortement attendu et devait devenir le prochain domaine de changement révolutionnaire.
Une majorité de répondants (53%) ont indiqué qu’ils n’avaient «aucune idée» de ce qu’est l’IdO, et un répondant sur quatre (24%) a précisé qu’il n’était pas certain de l’impact possible sur son entreprise. Près de trois quarts (72%) des répondants ont déclaré que le concept d’Internet des objets créait de la confusion.
Compte tenu du fait que des dizaines de milliards de nouveaux appareils connectés doivent adhérer à l’Internet des objets dans un avenir rapproché, le potentiel de nouvelles occasions d’affaires novatrices est incroyable. Il est donc étonnant que le degré de compréhension de cette importante nouvelle technologie soit si bas. Les nouveaux géants émergents, et les nouvelles entreprises perturbatrices, vont émaner de l’Internet des objets, ce qui signifie que les gens d’affaires futés ont tout avantage à se mettre au travail», affirme l’experte en technologie numérique, Amber MacArthur (« Amber Mac »).
À propos de l’étude
Cette étude a été réalisée auprès de 700 grands dirigeants au Canada au nom de Microsoft Canada par Northstar, une firme de consultants intégrée à l’échelle mondiale. La marge d’erreur des résultats est de +/- 3,7 %, 19 fois sur 20.
À propos de Microsoft Canada
Fondée en 1985, Microsoft Canada Inc. est la filiale canadienne de Microsoft Corporation (code Nasdaq « MSFT »), le chef de file mondial du marché des logiciels, des services et des solutions qui aide les gens et les entreprises à réaliser leur plein potentiel. Microsoft Canada offre des services de vente, de marketing, de consultation et d’assistance locale partout au pays, en français et en anglais. Microsoft Canada, dont le siège social se trouve à Mississauga, possède neuf bureaux régionaux partout au pays où l’entreprise travaille à accroître les capacités des gens à l’aide de logiciels exceptionnels – en tout temps, partout et sur tout type d’appareil.
Photo: www.lesaffaires.com