Ces endroits qu’Uber a quittés pour mieux y revenir Reviewed by François Nadeau on . Alors que Transport for London vient de révoquer le permis d'Uber, l'entreprise menace de quitter le Québec à la mi-octobre, notamment en raison de nouvelles ex Alors que Transport for London vient de révoquer le permis d'Uber, l'entreprise menace de quitter le Québec à la mi-octobre, notamment en raison de nouvelles ex Rating: 0

Ces endroits qu’Uber a quittés pour mieux y revenir

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Alors que Transport for London vient de révoquer le permis d’Uber, l’entreprise menace de quitter le Québec à la mi-octobre, notamment en raison de nouvelles exigences en matière de formation des chauffeurs.

27 septembre 2017

Dans les dernières années, l’entreprise californienne a eu maille à partir avec les autorités d’une foule de pays où elle souhaitait opérer. Une législation non adaptée et les protestations de l’industrie du taxi étaient habituellement à la source des conflits.

Là où l’entreprise n’a pu en venir à une entente, elle s’est parfois fait montrer la porte ou a choisi de quitter d’elle-même.

Dans ce genre de cas, c’est parfois pour mieux revenir par la suite:

Austin

À Austin au Texas, ce sont des mesures d’identification auxquelles Uber a refusé de se conformer qui l’ont poussé à partir. Lyft, son concurrent, a également emboîté le pas, amenant la perte de 10 000 emplois du jour au lendemain. Toutefois, ce départ a permis à de plus petits joueurs d’implanter peu à peu leurs services. C’est d’ailleurs ce qui pourrait se produire à Londres, où plusieurs solutions similaires à Uber sont déjà offertes.

En mai dernier, Uber annonçait un retour à Austin suite à un changement de législation retirant aux autorités locales le pouvoir de légiférer dans ce genre de cas.

Italie

En avril dernier, l’Italie a suspendu pour une courte période les services d’Uber en alléguant des pratiques de concurrence déloyale envers l’industrie du taxi. Après un peu plus d’un mois, la décision était renversée et l’entreprise pouvait à nouveau opérer dans le pays. Les autorités italiennes disent maintenant qu’elles reverront leurs lois pour mieux encadrer l’industrie.

Espagne

En 2014, Barcelone interdisait à Uber d’opérer sur son territoire, notamment en raison des protestations de l’industrie du taxi. Bannie ensuite du pays, Uber faisait en 2016 un retour à Madrid avec toujours comme objectif d’étendre ses services à travers l’Espagne. Barcelone continue toutefois de refuser la présence de l’entreprise.

Helsinki

À Helsinki en Finlande, Uber a décidé de suspendre temporairement son service UberPop, qui permet à quiconque possédant un véhicule d’offrir le transport de passagers. La compagnie compte reprendre ses activités régulières en 2018, lorsque des allégements à la loi seront apportés.

Il sera donc intéressant de voir quel sera l’avenir d’Uber à Londres et au Québec. Dans le premier cas, on sent déjà un ton conciliant de la part de Dara Khosrowshahi, maintenant à la tête de la compagnie. Normal quand on sait qu’il s’agit là d’un marché d’environ 3,5 millions de clients. Pour ce qui est du Québec, le rapport de force n’est pas tout à fait le même.

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