Brian Myles, le directeur du Devoir, renouvelé pour une période de 5 ans Reviewed by La Rédaction on . 9 mars 2021 Le mandat du directeur du Devoir, Brian Myles, a été renouvelé pour une période de cinq ans le 24 février dernier. Dans une lettre publiée, le prési 9 mars 2021 Le mandat du directeur du Devoir, Brian Myles, a été renouvelé pour une période de cinq ans le 24 février dernier. Dans une lettre publiée, le prési Rating: 0

Brian Myles, le directeur du Devoir, renouvelé pour une période de 5 ans

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9 mars 2021

Le mandat du directeur du Devoir, Brian Myles, a été renouvelé pour une période de cinq ans le 24 février dernier.

Dans une lettre publiée, le président du conseil d’administration du Devoir, Me André Ryan, a confirmé le renouvellement de mandat de son directeur actuel, Brian Myles.

Le président a souligné le parcours et les accomplissements de M. Myles, tout en réaffirmant l’appui du conseil d’administration à son égard :

C’est avec beaucoup d’enthousiasme et de fierté qu’il me revient d’annoncer que Le Devoir a reconduit le mandat de son directeur, Brian Myles (…). Nous le félicitons chaleureusement et lui réitérons toute notre confiance et notre estime. »

Quoique les règles de gouvernance ne nécessitent pas l’approbation du conseil d’administration du Devoir, celui-ci a apporté son soutien unanime à la décision. La Fiducie Le Devoir détient les actions de contrôle du Devoir, qu’elle confie au directeur pour la durée de son mandat. Cette fiducie à but non lucratif est garante de l’indépendance et de l’inaliénabilité du Devoir, en conformité avec les volontés de son fondateur, Henri Bourassa.

De journal à média

De 2016 à 2021, sous la direction de Brian Myles, Le Devoir a accéléré sa transformation numérique et a revu son positionnement de marque. Le quotidien a multiplié les canaux et les outils pour rejoindre ses lecteurs en développant des infolettres éditoriales et thématiques, en introduisant des contenus et publications vidéo et en intégrant le journalisme de données aux pratiques rédactionnelles.

Par ailleurs, animé par la détermination de son directeur, Le Devoir a actualisé son image de marque, modernisant son logo et sa grille graphique en 2018 et optant pour des communications audacieuses à l’occasion du lancement de son application mobile et de ses campagnes de philanthropie.

Sans jamais délaisser son édition papier ou ses principes fondateurs, Le Devoir a ainsi évolué dans un esprit de continuité, passant de journal à média en consolidant sa présence sur les différentes plateformes numériques. La croissance et l’engagement du lectorat témoignent du succès de ces initiatives, les contenus diversifiés du Devoir touchant dorénavant 1,5 million de Québécois et Québécoises chaque semaine.

Nous devons ce succès aux lecteurs et aux donateurs, qui nous soutiennent tous les jours. Mais aussi aux membres du personnel, qui font du Devoir ce média d’exception dans le paysage », affirme le directeur.

Allier croissance et résilience

Ce premier mandat coïncide également avec quatre années de rentabilité financière pour le quotidien, qui est passé en cinq ans de 110 à 134 employés pour soutenir son essor numérique – un fait unique dans son histoire. Ce bilan positif est le fruit d’une gestion prudente et éclairée, des programmes de crédit d’impôt et d’un modèle d’affaires fondé sur les abonnements qui a fait ses preuves dans le contexte difficile de la crise des médias.

À ce chapitre, la réflexion stratégique menée par Brian Myles et le comité de direction, avec l’appui du conseil d’administration formé de bénévoles, a également permis d’affiner la stratégie d’abonnements payants du Devoir et de consacrer un modèle d’affaires toujours plus résilient, appuyé sur la croissance des revenus numériques. En l’espace de cinq ans, les revenus issus de l’abonnement numérique du Devoir ont ainsi augmenté de 84 %, le nombre de lecteurs des éditions numériques dépassant désormais celui des éditions papier.

Nouveaux contenus, nouveaux publics

À l’aube de son second mandat, le directeur entretient de nombreux projets.

L’une des principales clés de l’expansion du Devoir est l’augmentation et la diversification de ses contenus, explique Brian Myles. Le Devoir doit accroître son lectorat, agrandir ses niches de prédilection et enrichir son offre rédactionnelle afin de toucher davantage de Québécois et de Québécoises. »

Pour ce faire, le directeur souhaite que les pratiques évoluent vers une culture de l’engagement et de la donnée.

Les outils de mesure d’audience permettent d’avoir une compréhension fine de notre lectorat. À terme, dans toute la chaîne de production, Le Devoir devra s’employer à créer des contenus à valeur ajoutée, qui refléteront les habitudes d’information, les intérêts et les besoins des lecteurs », précise-t-il.

Ces visées ambitieuses n’entreront toutefois pas en contradiction avec les valeurs profondes du Devoir. Le directeur est fermement engagé à préserver les traditions de rigueur, de qualité et d’indépendance qui ont toujours constitué l’identité profonde du quotidien.

La mission et les raisons d’être du Devoir ne changeront pas. Il continuera de défendre la vitalité de la nation québécoise, sa langue et sa culture distinctes, et d’encourager la participation citoyenne au débat démocratique. »

L’avenir des médias : la pérennité d’un écosystème

Au cours de son premier mandat, Brian Myles a participé activement, avec d’autres représentants du secteur des médias, aux efforts déployés en vue d’obtenir des crédits d’impôt pour soutenir le journalisme.

En 2016, il forme avec d’autres éditeurs québécois la Coalition pour la pérennité de la presse d’information au Québec, qui est le premier regroupement d’éditeurs à revendiquer la mise en place de programmes d’aide aux médias. Depuis son entrée en poste, il défend les intérêts des médias sur plusieurs fronts, notamment dans le cadre de la Commission parlementaire sur l’avenir des médias.

Il participe présentement à la campagne de Médias d’info Canada, un regroupement qui chapeaute les efforts des éditeurs québécois et canadiens visant à obtenir une compensation des géants du numérique pour le partage des contenus d’information sur leurs plateformes.

Ces efforts sont indissociables de sa vision pour l’avenir du Devoir.

La pérennité du Devoir va de pair avec la bonne santé de son écosystème, explique M. Myles. Au cours des prochaines années, nous allons continuer de nous transformer et d’adapter nos façons de faire aux réalités du numérique. Il faut toutefois que ce travail d’adaptation soit mutuel ; les législateurs et les plateformes doivent faire en sorte de protéger et de stimuler la production d’information de qualité. Il en va de la vitalité de nos démocraties. »



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