À C2 Montréal, on veut changer le monde. Et pourquoi pas?
Comment répondre de façon innovante aux enjeux de demain? Comment changer le monde, chacun à notre niveau, par de petites actions qui touchent un grand nombre de personnes?
Ces questions ont été posées à C2 Montréal, qui a fermé ses portes ce jeudi 26 mai 2016 après trois jours d’un intense bouillonnement créatif.
Économie, environnement, développement durable, éducation… À C2 Montréal, on parle à la fois de réussite en ligne, de nourriture, d’opportunités d’affaires ou encore de responsabilité sociale et environnementale.
À C2 Montréal, on prend son voisin dans ses bras, on assiste à «la pièce de théâtre la plus courte», on marche dans la neige sous un parapluie rose à l’intérieur et on lézarde au soleil à l’extérieur.
Le C2 Montréal, c’est un peu comme une faille spatio-temporelle, une pause dans le quotidien qui permet de nous élever un peu, de prendre du recul sur nos vies professionnelles et personnelles. Ce sont trois jours qui redonnent foi en l’avenir. Car à C2 Montréal, les esprits s’échauffent de façon positive: la relève présente ses projets ahurissants, les plus expérimentés partagent leur sagesse.
Pendant trois jours, la scène du Forum Solotech aura été foulée par un Prix Nobel de la Paix, des dirigeants de firmes multinationales, des Docteurs d’Harvard, des jeunes entrepreneurs plein d’idées. C’est ça, le C2 Montréal: un «springbreak» intello et créatif, une représentation de ce qui compose l’ADN du Québec.
Le C2, c’est nous, c’est Montréal», affirme le Président de C2, Richard St-Pierre, très ému.
Le rythme de cette dernière journée aura été soutenu: au déjeuner, on s’est interrogé sur l’avenir des médias traditionnels, au dîner, le chef Massimo Bottura nous a poliment rappelé que «being hungry sucks» et à l’heure de l’apéro, on a papoté traçabilité des produits, vie à la ferme et respect des aînés avec Martha Stewart.
Entre temps, de jeunes entrepreneurs sont passés nous présenter leurs idées pour façonner, tranquillement mais sûrement, un monde meilleur: en créant des vaccins dont les molécules ne craignent pas la chaleur (Nanoly Bioscience) ou en permettant aux professeurs d’utiliser une intelligence artificielle pour personnaliser leurs cours, afin de répondre au mieux aux besoins de chaque élève (Chalk).
Les jumeaux de Want Les Essentiels nous ont parlé de leur complicité à toute épreuve et de la nécessité de concevoir des produits utiles, intelligents, durables et universels. Les compères de Frank & Oak nous ont quant à eux raconté leur histoire, et expliqué comment leur succès est largement dû à leur capacité à saisir les opportunités.
Et cette année, c’est P.K. Subban qui a eu le mot de la fin.
Intitulée «change the game», sa présentation était une ode à l’authenticité et à l’humilité, mais aussi à la résilience et au travail acharné. Parce que ses parents lui ont appris que l’on n’obtenait rien sans effort, le défenseur du Canadien a martelé:
Trouvez ce en quoi vous êtes bons, et travaillez fort pour être le meilleur possible dedans. Mais faites aussi en sorte d’être la meilleure personne possible: pour cela, il n’est ni question d’argent, d’âge ou de statut social. C’est en faire un peu chaque jour, car chacun de nous a le pouvoir de faire bouger les choses dans le bon sens».
Cette phrase est un parfait résumé de ce qui s’est dit cette année à C2 Montréal.
Des idées, du travail, de l’audace, du courage aussi, mais surtout la certitude que, tous autant que nous sommes, nous sommes maîtres de notre destin, et responsables de ce qui se jouera dans le futur. À nous, donc, de faire en sorte que ce soit brillant.
Photo: Facebook C2 Montréal.