Bannières publicitaires sur mobiles : adieu Flash, bonjour HTML5!
Au premier trimestre 2015, 5,35 milliards de bannières publicitaires mobiles Flash n’ont pas été vues, faute de fonctionner correctement.Â
C’est ce que nous apprend la dernière étude mondiale Mobile Index 2015 de Sizmek : au cours du premier trimestre 2015, les impressions publicitaires mobiles rich media au format Flash n’auraient pas fonctionné dans 98% des cas.
Quand on sait que les bannières mobiles au format HTML5 affichent un taux de défaillance de seulement 8,3%, on peut se demander pourquoi ce format, lisible à la fois sur desktop et mobile, n’est pas plus démocratisé.
Selon l’étude de Sizmek, seules 45% des impressions mobiles rich media délivrées au 1er trimestre 2015 étaient en format HTML5.
Par ailleurs, l’étude révèle que les taux d’interaction des campagnes mobiles HTML5 sont 4 fois supérieurs à ceux des campagnes Flash: lorsqu’elles fonctionnent mal, les bannières Flash deviennent des images statiques, et le clic devient alors l’unique manière de créer une interaction. Or, le taux de clics sur une bannière standard statique est négligeable, de l’ordre de 0,28%…
À l’inverse, les bannières HTML5 offrent une grande variété d’interactions : contenus vidéo, diaporamas… Et leur taille peut être extensible, encourageant et facilitant la créativité.
Mais l’efficacité des campagnes mobiles au format HTML5 se mesure aussi côté visibilité : si, sur un ordinateur portable ou de bureau, ces bannières sont autant vues que leurs cousines Flash (respectivement 51 et 59%), elles explosent les scores sur les appareils mobiles : 68% de visibilité, contre 29% pour le format Flash.
Et vous, êtes-vous passé au HTML5 ?
Pour plus de détails sur les conclusions de cette étude, basée sur les données des campagnes Sizmek MDX Platform (3 400 agences, 17 000 annonceurs et 22 000 éditeurs dans plus de 70 pays), cliquez ici.
Photo: rapport Sizmek.Â