Commerce circulaire : Des efforts à faire encore au Québec selon le CQCD Reviewed by La Rédaction on . 12 juillet 2023 Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) vient de publier la dernière édition de son traditionnel baromètre sur le comportement des con 12 juillet 2023 Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) vient de publier la dernière édition de son traditionnel baromètre sur le comportement des con Rating: 0

Commerce circulaire : Des efforts à faire encore au Québec selon le CQCD

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12 juillet 2023

Le Conseil québécois du commerce de détail (CQCD) vient de publier la dernière édition de son traditionnel baromètre sur le comportement des consommateurs. L’occasion de faire le point sur le comportement des achats multiples et des enjeux de responsabilité environnementale que cela suppose.

Avez-vous déjà acheté plus d’un article à la fois, en sachant, à l’avance, que vous feriez un choix plus tard et que vous retourneriez le reste pour être remboursé? Cette pratique est en effet très fréquente chez 8 % des Québécois ou ponctuelle en ligne pour 20% d’entre eux (18% en magasin).

Ce type d’achats multiples est particulièrement marqué en ligne pour les vêtements ou les chaussures, nettement moins pur les articles de sport ou de quincaillerie.

Susciter l’intérêt pour les invendus

Une démarche qui tracasse le CQCD, compte tenu de son impact potentiellement négatif :

Les commerces sont souvent pris avec des invendus : fins de saison ou de collection, dates de péremption, boîtes endommagées qui ne trouvent pas preneurs, articles légèrement abîmés, etc. Les gens ne réalisent pas toujours que les articles qu’ils retournent sont parfois difficiles à revendre et représentent des pertes pour les détaillants, en plus de constituer, tout comme l’ensemble des invendus, un enjeu environnemental et sociétal » déclare Damien Silès, directeur général du CQCD.

Que faire alors de tous ces invendus? Comment susciter l’intérêt pour ceux-ci auprès des consommateurs? En fait, la plupart des Québécois (87 %) sont intéressés par les invendus offerts en rabais (la moitié des consommateurs se disent même très intéressés). Sans surprise, cet intérêt augmente en fonction du pourcentage de rabais (trois quart des consommateurs sont intéressés pour des rabais de 70 %).

Un enjeu demeure toutefois : comment faciliter l’accès à ces derniers ou du moins, à la promotion de ceux-ci?

Profiter des articles de seconde main

Dans une vision de commerce circulaire, il est intéressant de constater que la majorité des Québécois (66 %) achète souvent ou parfois des articles usagés, de seconde main, en magasin. Ces achats se font principalement dans des friperies type Renaissance (23 %), des magasins de liquidations (14 %) ou dans certains magasins qui rachètent aux clients leurs propres marchandises après usage (10 %). Encore une fois, ici, plus les rabais sont intéressants pour les clients et plus ceux-ci se disent très intéressés.

Par ailleurs, 74 % des personnes interrogées ont dit donner parfois ou souvent des biens à des magasins de seconde main pour qu’ils soient revendus à d’autres personnes. Ce pourcentage est plus légèrement faible (50%) pour la vente de biens directement à une autre personne via une plateforme Web de type Kijiji ou Marketplace.


Méthodologie :

Ce sondage a été réalisé par ORAMA Marketing et effectué auprès plus de 1 000 consommateurs Québécois de 18 ans et plus, sur Internet du 22 au 26 juin 2023, en français et en anglais. Étant donné le caractère non probabiliste de l’échantillon, le calcul de la marge d’erreur ne s’applique pas.


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