Conduisez-vous le véhicule de votre vie?
Par Jean-Pierre Lauzier - JPL Communications
Vous désirez obtenir une promotion qui se fait attendre? Vous souhaitez réaliser certains rêves qui vous tiennent à coeur? Vous voulez partir en affaires? Réussir ce que vous entreprenez? Augmenter vos moyens financiers? Si oui, vous avez probablement tout ce qu’il faut pour réussir, mais vous ne vous en servez peut-être pas correctement.
22 mars 2018
On pourrait comparer la vie à un grand voyage où nous nous dirigeons tous vers un endroit quelconque. Dans votre «véhicule de vie», prenez-vous la place du conducteur ou celle du passager? Contrôlez-vous votre itinéraire ou vous laissez-vous conduire en espérant que le chauffeur (la vie, les autres) vous amènera où vous désirez?
Lorsque vous montez dans le véhicule de votre vie, vous avez deux choix: soit conduire, soit vous faire conduire. Il s’ensuit que votre vie sera très différente dépendamment de l’option que vous choisissez. Si vous décidez de prendre la position du chauffeur, c’est vous qui avez la maîtrise de la situation, qui décidez d’aller là où vous le désirez, d’apprendre de vos erreurs, d’agir dans le sens de vos objectifs et même de faire un détour si ça vous convient. En définitive, c’est vous qui êtes en contrôle. Vous développez ainsi une attitude responsable parce que vous passez à l’action et que vous prenez des décisions concernant les chemins que vous empruntez. Vous avez donc forcément plus de chances de réaliser vos désirs, vos rêves et vos buts.
D’un autre côté, si vous décidez de prendre la place du passager, vous laissez à une ou à d’autres personnes le pouvoir de décider de votre destination et du chemin à prendre; dans ce cas, il est impossible que la route choisie par le conducteur vous convienne toujours. Dans ce contexte, vous développez inévitablement une attitude de victime, car ce sont les autres et les situations (le chauffeur) qui mènent votre vie. Lorsque vous êtes dans une position de laisser-aller, vous n’avez pas le pouvoir de changer les choses, car vous l’avez donné à quelqu’un d’autre. Après plusieurs années dans la position de passager, il est presque inévitable que vous développiez une très mauvaise attitude envers tout ce qui vous entoure, que vous critiquiez constamment le travail des autres et que vous demeuriez dans l’immobilisme.
La place du conducteur ou celle du passager?
Quelle position préférez-vous? La réponse est facile, mais il s’avère que trop de gens n’ont pas pris la place du conducteur. Si vous prenez la décision de prendre le contrôle de la situation, vous pourrez ainsi développer une attitude responsable et penser en termes de solutions et non pas en termes de problèmes.
Lorsqu’une difficulté surgit, les personnes qui prennent le contrôle de la situation se posent des questions du genre: «Qu’est-ce que je dois faire pour que ça fonctionne?», et non pas «Bien voyons, ça ne marchera pas, il n’y a rien à faire» ou «C’ta’cause…», pour terminer par les mots «C’est ça la réalité!!!». Il y a trop de gens qui disent: «Je ne peux faire ceci ou cela parce que je n’ai pas d’argent, mes enfants sont trop jeunes, mon conjoint ne m’appuie pas, je n’ai pas le temps, etc.» Ce sont là de très bonnes raisons pour conserver la position de passager et éviter ses responsabilités. Ce sont des raisons qu’on utilise pour éviter d’agir: éloignant de ce fait l’atteinte de ses buts.
Pensez au chanteur Martin Deschamps, à René Angélil, à l’athlète olympique Chantal Petitclerc, à l’homme d’affaires et fondateur du Cirque du Soleil Guy Laliberté, etc. Toutes ces personnes ont choisi de prendre le contrôle de leur situation; elles se mettent très rarement dans la position du passager qui attend que les choses s’arrangent d’elles-mêmes. Avant d’inventer la motoneige, croyez-vous que Joseph-Armand Bombardier s’est dit: «C’est une idée ridicule et ça ne donnera rien de continuer à travailler sur ce genre de projet»? Non, il s’est dit: «Il y a sûrement une façon de faire fonctionner un véhicule pour qu’une ou deux personnes puissent se déplacer rapidement sur la neige et je vais y travailler jusqu’à ce que je réussisse.» Il a réussi.
En ce qui vous concerne, pourquoi ne seriez-vous pas capable de réussir? Les gens à succès sont-ils plus talentueux ou plus chanceux? Ont-ils une meilleure instruction? Peut-être qu’un peu de chacune de ces réponses s’applique, mais leur succès est dû en grande partie au fait qu’ils ont adopté une attitude responsable (de chauffeur) et ont décidé de se prendre en main, d’agir et de se faire confiance, et ce, peu importe les problèmes et les obstacles.
En conclusion, décidez de prendre le volant de votre vie et dites-vous: «Qu’est-ce que je vais faire pour que ça marche?». Ne dites plus : «Je ne suis pas capable à cause de…». Prenez bonne note que plus les questions que vous vous posez seront formulées en termes de conducteur, plus vous trouverez les réponses d’un preneur de décisions, et plus les résultats seront probants. Nul ne peut prendre cette décision à votre place; rappelez-vous que, lorsque vous serez plus âgé, vous ne regretterez pas les décisions que vous aurez prises dans la position de chauffeur, mais vous regretterez celles que vous n’aurez pas prises parce que vous étiez dans la position de passager.
À vous de conduire!
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