Des conseils médicaux sur votre téléphone intelligent
Par Roch Courcy
Lorsque les premiers symptômes d’une maladie apparaissent, le premier réflexe d’un individu à l’ère de Google est bien souvent de faire une recherche sur le Web en essayant, tant bien que mal, de trouver l’information ou la solution à ses petits bobos.
Les résultats, de manière générale, sont peu fiables et/ou alarmants. Une startup française donc a décidé de mettre au point Médic, une application gratuite qui donne plusieurs conseils médicaux provenant de médecins certifiés. Elle sera disponible pour les téléphones Windows, Android et Apple dès le 1er octobre 2014.
L’application a été développée par Loïc Libot, un urgentologue français installé à Nancy. Avec l’aide de cinq médecins, deux pharmaciens et trois patients, il s’est assuré du bon fonctionnement de l’algorithme.
En entrevue dans un magazine local, Loïc Libot explique :
Le patient est souvent perdu face à son armoire à pharmacie et face à ses douleurs. Il prend alors souvent des médicaments inadaptés et parfois des posologies inadéquates ».
En utilisant l’application, il est possible de créer son propre profil (poids, âge, sexe, grossesse, etc.) et celui des membres de sa famille. Ensuite, lorsque l’on ressent un malaise, Médic propose un questionnaire illustré qui évalue la gravité des symptômes éprouvés.
Les algorithmes de l’application vont ensuite donner un conseil de soins personnalisé (automédication, consultation d’un médecin, appel à Info-Santé). Par la suite, grâce à cinq questions ou aux fiches pratiques, l’utilisateur peut obtenir le nom des médicaments en vente libre, mais aussi la posologie adaptée à sa condition.
Si les symptômes nécessitent des soins plus importants, l’application utilise la géolocalisation du téléphone intelligent afin d’identifier, en temps réel, le service d’urgence le plus proche et le mieux adapté aux besoins de l’utilisateur.
Le site Internet de l’application ne précise pas s’il possible de l’utiliser à l’extérieur de la France. Un dossier à suivre, donc.Â