Des gros sous et des conflits autour des publicités du Super Bowl LI

L’édition 2017 du Super Bowl sera présentée le 5 février au NRG Stadium de Houston. 

18 janvier 2017

Même si les cotes d’écoute enregistrées par la NFL cette saison sont décevantes, cela ne semble pas empêcher Fox, le diffuseur officiel de l’événement, de viser gros quant au prix demandé à ses annonceurs. La chaîne exigerait une somme record pour le droit de diffuser une publicité de 30 secondes. Celle-ci pourrait dépasser les 5,5 millions de dollars selon des sources.

Déjà l’an dernier, à l’occasion du Super Bowl 50 entre les Broncos et les Panthers, CBS avait vendu ses espaces autour des 5 millions de dollars selon les estimations de l’époque.

Qu’à cela ne tienne, tout comme en 2016, les annonceurs sont déjà nombreux à avoir confirmé leur participation à l’événement.

Parmi cette liste, on compte des vétérans comme Anheuser-Busch, détenteur exclusif des droits pour les publicités de bière, mais aussi GoDaddy, qui avait passé un tour en 2016, et Kia, présent pour une huitième année de suite.

Comme à chaque année, on note également des nouveaux venus pour l’événement. C’est le cas notamment de GNC, producteur de vitamines et de suppléments. Pour son message de 30 secondes si chèrement payé, l’entreprise fera appel à Bullish, la même agence qui sera responsable de la publicité de GoDaddy.

Comme à l’habitude, plusieurs de ces messages publicitaires seront disponibles sur le Web avant l’événement.

Conflit autour des publicités américaines au Canada

Depuis des années, les téléspectateurs canadiens demandent à pouvoir visionner les publicités américaines durant l’événement sportif numéro un en Amérique du Nord.

Ils ont finalement obtenu satisfaction auprès du CRTC en 2015, du moins pour ceux qui visionneront l’événement sur les chaînes américaines.

Toutefois, cette décision est fortement contestée. D’une part, Bell et sa chaîne CTV s’y opposent pour des raisons évidentes, eux qui pourraient y perdre des millions en revenus.

De plus, des politiciens canadiens et américains ont également exprimé leur désaccord. C’est le cas du sénateur Marco Rubio, connu comme candidat à la plus récente course à l’investiture républicaine. Selon lui, la décision du CRTC nuit aux relations entre la NFL et son partenaire canadien, Bell.

Fin décembre, Bell a porté une nouvelle fois le jugement en appel afin de renverser la décision du CRTC. La diffusion des publicités américaines risque donc de demeurer incertaine jusqu’au tout dernier moment.