En 2016, le commerce électronique sera porté par le mobile
RetailMeNot a dévoilé hier son étude sur les tendances du e-commerce et m-commerce en Amérique du Nord et en Europe.
Et ce qui en ressort en premier lieu, c’est que cette année, le mobile sera clairement un levier de croissance du commerce en ligne.
Un engouement fortement lié, selon la directrice générale de RetailMeNot (France), au fait que tout soit mis en oeuvre pour faciliter le parcours d’achat des consommateurs:
- appareils ergonomiques et constamment à portée de main,
- applications attractives,
- simplicité du mode de paiement…
Bref, tout est fait pour le mobile devienne l’outil avec lequel tout un chacun puisse faire ses petites emplettes.
Les ventes sur mobile en croissance, partout dans le monde
La croissance des ventes annuelles effectuées depuis un téléphone mobile a été soutenue partout dans le monde en 2015. Au Canada, elle a progressé de 47,5% et l’étude prévoit que les ventes augmentent de 37,6% en 2016.
En 2015, 29% des Canadiens ont effectué au moins un achat depuis leur téléphone intelligent. Ce pourcentage est relativement faible si on le compare à nos voisins américains, qui sont 51% à l’avoir fait, tout comme les Allemands (51%) et les Britanniques (50%).
Il s’agit cependant d’une tendance qui monte, au pays de façon globale, et au Québec en particulier.
En effet, selon les dernières données du CEFRIO, en 2014 déjà, près d’un adulte québécois sur quatre (24,6%) avait effectué au moins un achat en ligne depuis son appareil mobile – contre 18,8% en 2013. Le pourcentage monte même à 41,2% chez les 25-34 ans.
Gageons que ces chiffres auront largement augmenté lors de la prochaine annonce du CEFRIO.
Mais un panier moyen qui diffère selon les pays
Si la croissance des ventes sur mobile en 2015 a été forte partout dans le monde, c’est au niveau du montant des achats annuels que les écarts se creusent.
En termes de dépenses moyennes, les Canadiens ont déboursé, en 2015, environ 500$ pour leurs achats effectués sur mobile. C’est moitié moins que les Américains, qui atteignent presque les 1000$ de dépenses.
Le plus important panier moyen est celui des Britanniques, à environ 1500$.
Le mobile, incontestable influenceur
À noter cependant que la majorité des transactions électroniques se font encore via un ordinateur.
Le mobile reste en effet l’outil privilégié pour obtenir de l’information: comparer les prix, regarder quelles sont les promotions en cours, rechercher des offres, etc.
Il fait donc, pour le moment, encore davantage office d’influenceur dans le parcours d’achat (en incitant les consommateurs à se rendre sur un point de vente physique ou sur un site Web), plutôt qu’outil transactionnel à part entière.
Sources: www.ladn.eu, www.lsa-conso.fr, www.usine-digitale.fr.