[ETUDE] 58 % des Québécois.e.s ont fait au moins un achat en ligne au cours de 2017 Reviewed by La Rédaction on . 25 avril 2018 Dans un nouveau rapport, le Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEFRIO) dévoile un large portrait de l’achat en 25 avril 2018 Dans un nouveau rapport, le Centre facilitant la recherche et l'innovation dans les organisations (CEFRIO) dévoile un large portrait de l’achat en Rating: 0

[ETUDE] 58 % des Québécois.e.s ont fait au moins un achat en ligne au cours de 2017

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25 avril 2018

Dans un nouveau rapport, le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO) dévoile un large portrait de l’achat en ligne et des habitudes des cyberacheteurs au Québec.

Cette nouvelle enquête combine les enquêtes Indice du commerce électronique au Québec et NETendances 2017. Voici les faits saillants à retenir :

  • Quels comportements pour les cyberacheteurs au Québec ?

En 2017, 58 % des Québécois ont fait au moins un achat en ligne, un résultat stable par rapport à 2016. Ils ont dépensé en moyenne 863 $ au cours de l’année, réparti entre deux à six achats pour près de la majorité (43 %) d’entre eux.

Le montant moyen par transaction est de 107 $ (excluant voyage et transports – dont l’inclusion fait monter la moyenne à 163 $). En considérant la proportion de cyberacheteurs québécois et les statistiques de 2017 sur la population adulte de la province, le total des achats en ligne au Québec est estimé à 9,1 milliards de dollars en 2017, soit une hausse de 13 % par rapport à  2015.

 

A noter que, même si la transaction se passe sur Internet, un bon nombre de Québécois se déplacent en magasin pour ramasser leurs achats faits en ligne (38 %) ou bien effectuer un retour (27 %).

C’est essentiellement parce que les prix sont plus bas en ligne qu’en magasin (41 %), qu’ils ne souhaitent pas s’y déplacer (35 %) ou parce qu’ils sont en mesure d’y magasiner 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 (28 %) que les Québécois.es magasinent sur le Web.

Enfin, la gratuité de la livraison demeure un critère déterminant lié à l’achat, alors que 88 % des cyberacheteurs trouvent important qu’il n’y ait pas de frais de livraison lors d’un achat en ligne.

  • Une minorité d’achat sur les sites québécois

Selon les cyberacheteurs québécois, seulement un dollar sur cinq dépensé sur le Web se fait sur un site québécois, comparativement à 48 % sur des sites américains. Ce calcul est basé sur l’origine perçue, par le cyberacheteur, du site d’achat.

Il n’est pas surprenant de voir Amazon au sommet de la liste des sites Web utilisés par les Québécois, accaparant 15 % des dollars dépensés par ces derniers. D’ailleurs, c’est 34 % des Québécois qui y ont fait un achat en 2017. Malgré sa popularité, le service Amazon Prime est encore très peu utilisé par les Québécois, à seulement 8 %.

Certains sites Web québécois se démarquent dans leurs secteurs, dont Simons (6 % des achats du domaine de la mode, 4 % de ceux liés à la décoration), la SAQ (11 % des achats en alimentation, santé et beauté), Renaud-Bray, Archambault et Québec Loisirs (tous à 5 % dans les livres, revues et journaux), ou encore Evenko et Place des Arts (14 % et 8 %, pour ce qui est des spectacles, sorties et restaurants) et Air Canada (15 % des achats en voyage et transport).

Globalement, la fréquentation des sites marchands est à la hausse, passant de 78 % en 2016 à 86 % en 2017. Pour leur part, les sites d’annonces classées (-11 pts), comme KIJIJI, les sites d’enchères (-8 pts), comme eBay, et les sites d’achats groupés (-5 pts), comme Tuango, accusent un recul.

  • Des produits et services liés à la mode et à l’électronique dans le panier virtuel 

Parmi les achats en ligne effectués au cours de l’année 2017, trois catégories d’achats se démarquent tout particulièrement : la mode (32 % des cyberacheteurs se sont procurés au moins un article de cette catégorie au cours du mois précédent l’enquête de l’ICEQ en 2017), l’électronique (21 %), ainsi que la musique, les films et les jeux vidéo (19 %).

  • Comprendre les non-cyberacheteurs 

Le volet commerce électronique de l’enquête NETendance 2017 a également permis de dresser un portrait de ceux qui, même s’ils ont accès au Web, n’achètent pas en ligne, soit 33 % des Québécois.es. La préférence pour magasiner sur place (58 %) est la principale raison évoquée par ceux-ci, suivie par les inquiétudes liées à la sécurité (39 %) ou la protection de la vie privée (37 %).

 

Néanmoins, le Web fait partie intégrante du processus de magasinage de tous, même ceux qui n’achètent pas en ligne. En effet, 62 % des non-cyberacheteurs y recherchent de l’information avant de faire un achat en magasin. La préférence pour voir, toucher et essayer les produits est le principal motif justifiant l’achat d’un produit en magasin préalablement repéré sur le Web, mais la recherche d’information et de prix se fait beaucoup en ligne avant la visite en magasin », observe Claire Bourget.

  • L’âge ou le revenu demeurent déterminants

76 % des 18 à 34 ans ont fait au moins un achat en ligne en 2017, tout comme 66 % des 35 à 54 ans. Notons également que 79 % des ménages de quatre personnes ou plus font des achats en ligne.

Cela montre bien que l’achat en ligne, c’est résolument l’affaire de tous, pour tout type de produits ou services », observe Claire Bourget, directrice principale, Recherche et marketing, au CEFRIO.

Enfin, plus le revenu familial est élevé, plus les Québécois.es sont susceptibles d’acheter en ligne,  allant au-delà du seuil de 81 % pour les ménages au revenu de 80 000 $ et plus par an.

Pour retrouver l’intégralité de l’étude, vous pouvez cliquer ici.

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