Ils vendent des produits inattendus sur Internet: l’exemple de Balibart Reviewed by Aurore Le Bourdon on . Isarta Infos s'intéresse aux entrepreneurs qui ont décidé de se lancer dans le commerce en ligne de produits inattendus... Et pour qui le succès est au rendez-v Isarta Infos s'intéresse aux entrepreneurs qui ont décidé de se lancer dans le commerce en ligne de produits inattendus... Et pour qui le succès est au rendez-v Rating: 0

Ils vendent des produits inattendus sur Internet: l’exemple de Balibart

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Isarta Infos s’intéresse aux entrepreneurs qui ont décidé de se lancer dans le commerce en ligne de produits inattendus… Et pour qui le succès est au rendez-vous!

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Cette semaine nous rencontrons Maxime Delmotte, co-fondateur de Balibart, un site qui vend de l’art en ligne. L’idée: rendre l’art accessible à tous, et l’intégrer dans le quotidien des gens – sur des affiches, des tee-shirts, des tasses, des coques de téléphone…

Sur Balibart, pas d’artistes déjà connus: les oeuvres sont signées d’illustrateurs, de directeurs artistiques ou de graphistes repérés dans la presse ou sur des plateformes généralistes de portfolio créatifs, comme Behance. L’idée? Dénicher la perle rare ou l’artiste qui monte, et lui permettre de vendre le fruit de son travail en ligne.

On veut que les artistes se concentrent sur ce qu’ils font le mieux, à savoir la création. On s’occupe du reste en leur fournissant une solution de commerce électronique pour vendre leurs oeuvres facilement, rapidement et gratuitement. Le fait de pouvoir apposer leurs design sur différents supports les éclate pas mal!», explique Maxime Delmotte. 

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Balibart, qui fêtera ses deux ans en septembre, compte près de 250 artistes de 20 nationalités différentes. Et avec pas loin de 3 000 oeuvres en ligne, il y en a pour tous les goûts. Depuis peu, les artistes peuvent exporter leur boutique Balibart sur leur propre site, maximisant leurs chances de vendre – Balibart prenant en charge la gestion des commandes et leurs envois.

L’art en ligne a la cote, notamment sur les réseaux sociaux comme Instagram. Sur Balibart, les clients sont donc au rendez-vous: majoritairement jeune (25-40 ans), la clientèle du site est curieuse de découvrir de nouveaux artistes et d’aider à promouvoir leur travail. Elle est aussi un peu tannée des posters de grandes enseignes déco, et veut clairement en finir avec l’affiche du taxi jaune new-yorkais ou celle de Marilyn Monroe version Wahrol.

On remarque aussi que la plupart des gens achètent de l’art en ligne pour l’offrir: ça fait un cadeau original, et nos prix sont très abordables, ce qui rend nos produits accessibles à tous. De fait, l’activité du site est assez saisonnière, la période de Noël est très achalandée», ajoute Maxime.

L’autre atout séduction de Balibart: c’est un site Internet, ce qui rend l’achat d’art beaucoup moins impressionnant qu’il ne peut l’être dans la vraie vie. Entrer dans une galerie, avoir peur de se faire juger si on ne s’y connaît pas assez ou que l’on n’achète rien… Bien tranquille chez soi, les internautes voient leurs craintes s’envoler, et passent à l’action.

Il y a un certain élitisme autour de l’art que l’on veut casser en proposant des oeuvres à des prix abordables et en ne se prenant pas au sérieux. Par exemple, on adopte un ton décalé sur notre page Facebook, pour rester dans cet état d’esprit décontracté», confirme Maxime.  

Livrées par DHL en 72h en Amérique du Nord, les oeuvres peuvent circuler partout dans le monde. De quoi motiver les artistes, où qu’ils se trouvent sur le globe.

On a de plus en plus de clients aux États-Unis et au Canada: on s’intéresse donc davantage à ces marchés», indique Maxime.

Une bonne nouvelle pour les amateurs d’art québécois!

Photo: Maxime Delmotte et Adrien Salamon, co-fondateurs.

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