Internet, une nouvelle arme démocratique
Par Vanessa Gouri
Mouvements, éducation, révolution. Ces trois mots me viennent en tête lorsque je pense aux réactions des internautes pour exprimer leur désaccord face à certains projets de loi, décisions ou autres réalités.
L’année dernière nous avons vécu en partie le printemps arabe et Occupy Wall Street grâce aux les manifestants qui sont montés dans les rues, mais également grâce à Internet et aux réseaux sociaux. Cette nouvelle arme démocratique est en train de complètement transformer la conception du monde tel que nous le connaissons actuellement.
À peine 60 jours sont passés en 2012 et déjà , nous avons vu le monde se mobiliser devant les gouvernements. Le pouvoir d’Internet est encore plus fort qu’une manifestation dans les rues, la portée encore plus grande. La couverture médiatique, elle, atteint un nombre inimaginable avec en plus, des articles retrouvés sur des blogues ou encore la diffusion massive sur les réseaux sociaux. Dernièrement, les gouvernements nord-américains ont tenté de légiféré certains aspects d’Internet avec des projets de lois comme SOPA et PIPA aux États-Unis, alors qu’au Canada, le gouvernement Harper a proposé un projet de loi (C-30) destiné, de prime abord, à arrêter les cyberprédateurs. Après un minimum d’étude, on pouvait constater qu’il s’agissait plutôt d’un document qui permettait l’espionnage de la vie privée des Canadiens alors que SOPA et PIPA permettaient eux de contrôler presque l’ensemble du Web. Dans ces deux cas, les réactions ont été instantanées et vives. On s’oppose, on diffuse et on informe. Internet et les réseaux sociaux permettent aux personnes plus instruites ou avisées de vulgariser et diffuser une information juste et simplifiée. Il n’est donc plus possible pour les gouvernements de passer une loi sous prétexte qu’ils sont majoritaires.
Cette force dans les pouvoirs décisionnels et dans la société Biz Stone, co-fondateur de Twitter l’a compris. Pour lui : «Twitter ne représente pas juste le triomphe de la technologie. Il représente aussi le triomphe de l’humanité». Internet et les réseaux sociaux sont désormais des outils communicationnels, politiques et de relations publiques. En 2012, aux États-Unis et en France, la politique se passe autant dans les journaux que sur Twitter par exemple. Cette réalité, un peu moins forte au Canada demeure présente.
Si les nouvelles sont plus répandues, les programmes politiques mieux connus, les requêtes de groupes mieux écoutés est-ce que cela entrainera une augmentation de l’électorat plus jeune qui a chuté au cours des dernières années ? Parlerons-nous d’une nouvelle forme de démocratie ?
Si comme monsieur Biz et moi-même le croyons, l’humanité triomphe avec la technologie, est-ce que le pouvoir d’Internet et de ses internautes auront raison de certaines réalités que vivent actuellement les pays sous-développés et en voie de développement ? Je crois que oui. Internet est de plus en plus présent que ce soit dans les foyers ou les endroits publics. Je crois que ce transfert d’information permettra d’avoir des sociétés plus éduquées et conscientisées face à leur propre pays et face au monde entier. Est-ce un rêve utopique ?
L’année dernière nous avons vécu en partie le printemps arabe et Occupy Wall Street grâce aux les manifestants qui sont montés dans les rues, mais également grâce à Internet et aux réseaux sociaux. Cette nouvelle arme démocratique est en train de complètement transformer la conception du monde tel que nous le connaissons actuellement.
À peine 60 jours sont passés en 2012 et déjà , nous avons vu le monde se mobiliser devant les gouvernements. Le pouvoir d’Internet est encore plus fort qu’une manifestation dans les rues, la portée encore plus grande. La couverture médiatique, elle, atteint un nombre inimaginable avec en plus, des articles retrouvés sur des blogues ou encore la diffusion massive sur les réseaux sociaux. Dernièrement, les gouvernements nord-américains ont tenté de légiféré certains aspects d’Internet avec des projets de lois comme SOPA et PIPA aux États-Unis, alors qu’au Canada, le gouvernement Harper a proposé un projet de loi (C-30) destiné, de prime abord, à arrêter les cyberprédateurs. Après un minimum d’étude, on pouvait constater qu’il s’agissait plutôt d’un document qui permettait l’espionnage de la vie privée des Canadiens alors que SOPA et PIPA permettaient eux de contrôler presque l’ensemble du Web. Dans ces deux cas, les réactions ont été instantanées et vives. On s’oppose, on diffuse et on informe. Internet et les réseaux sociaux permettent aux personnes plus instruites ou avisées de vulgariser et diffuser une information juste et simplifiée. Il n’est donc plus possible pour les gouvernements de passer une loi sous prétexte qu’ils sont majoritaires.