La BDC, un «copilote» pour les projets marketing des PME
Par François Nadeau
Les entrepreneurs ont souvent un instinct pour tout ce qui touche au marketing. Toutefois, le domaine évolue rapidement et il est parfois préférable de s’entourer d’experts.
La Banque de développement du Canada (BDC), institution financière appartenant au gouvernement fédéral, est l’une des organisations vers qui peuvent se tourner les entrepreneurs pour établir une stratégie marketing complète, réaliser une étude de marché ou encore optimiser la performance de leurs outils Web.
À ce sujet, Martin Wiedenhoff, conseiller d’affaires à la BDC, a accepté de répondre à quelques questions concernant les services de consultation marketing offerts par son organisation.
Une démarche soutenue
Il est tout d’abord important de mentionner que la clientèle ayant recours aux services de consultation marketing de la BDC est composée à 80% de PME de vingt employés et moins. Quant aux critères d’admissibilité, il faut savoir qu’il n’est pas nécessaire de bénéficier d’un financement de l’institution pour avoir accès aux services.
Il faut toutefois être prêt à investir le temps et les ressources nécessaires. Si la BDC offre certains outils gratuits, notamment via son site Web, ses services de consultation personnalisés sont payants.
Il faut aussi être prêt à s’engager dans une démarche soutenue. Pas question pour les entreprises de seulement énoncer leurs besoins et d’attendre un rapport de recommandations. Celles-ci doivent s’attendre à travailler activement avec leur conseiller.
Pour nous, le client est le pilote de son projet, alors que nous agissons comme copilote», mentionne M. Wiedenhoff.
Des experts répartis à travers la province
Une fois reconnue comme admissible, l’entreprise devra être en mesure de bien déterminer son besoin d’affaires. Elle sera ensuite dirigée vers les bons experts. Au Québec, la BDC compte 29 centres d’affaires répartis à travers la province.
Cela  constitue un atout majeur, car ainsi les conseillers possèdent une excellente connaissance du milieu dans lequel leur client évolue, peu importe où celui-ci se trouve», mentionne M. Wiedenhoff.
Au sujet des conseillers de la BDC, une partie est composée d’employés de l’organisation, alors que d’autres sont des contractuels. Dans ce dernier cas, on peut autant avoir affaire à un jeune consultant à son compte qu’à un ex-dirigeant d’entreprise à la retraite qui souhaite partager son expérience et son savoir-faire avec des entrepreneurs de sa région.