La fête est terminée pour les clients de Facebook Reviewed by François Nadeau on . Certains administrateurs de pages Facebook ont peut-être remarqué une baisse de la portée virale de leurs publications dans les derniers mois. Cette baisse a ét Certains administrateurs de pages Facebook ont peut-être remarqué une baisse de la portée virale de leurs publications dans les derniers mois. Cette baisse a ét Rating: 0

La fête est terminée pour les clients de Facebook

Par

Certains administrateurs de pages Facebook ont peut-être remarqué une baisse de la portée virale de leurs publications dans les derniers mois. Cette baisse a été confirmée par l’organisation elle-même.

Si les statistiques récoltées sur l’ampleur de cette baisse varient, on parle maintenant d’une portée virale moyenne qui se situerait sous les 10 %. Donc, sur les 10 000 fans que vous avez récoltés de peine et de misère dans les dernières années, il est possible que, bien des fois, seuls quelques centaines d’entre eux voient vos publications.


La philosophie de Facebook est bien logique : plus une organisation présente du contenu riche à ses fans, plus ceux-ci y réagissent et plus ses publications auront une bonne portée. Cette façon de faire assure aux fans une certaine qualité dans le « contenu éditorial » de leur fil d’actualité. 


Aujourd’hui, l’argument reste sensiblement le même : de plus en plus de gens partagent de plus en plus de choses, il est donc logique, pour s’élever au-dessus du lot, qu’une organisation doive en faire davantage pour gagner en visibilité. Toutefois, les changements récents apportés laissent présager ceci : maintenant, même votre fan #1 risque de ne pas voir vos publications si ne payez pas pour augmenter votre portée. Le coût pour promouvoir une publication n’est pas énorme, mais reste qu’il faudra ajouter ces coûts au budget marketing. Ceci pourrait faire une différence, spécialement pour les petites organisations dont le budget est limité.


Pour moi, ces changements vont dans le sens de deux tendances amorcées dans le cas de Facebook. De un, les revenus sont plus que jamais au cÅ“ur des décisions de l’entreprise. C’est ce qu’on a pu constater l’an dernier avec l’ajout de publicités très intrusives sur mobile. De deux, avoir du succès sur le réseau social demande plus que jamais une réflexion et une stratégie efficace afin d’y tirer avantage. Les gains faciles sont chose du passé.


Aujourd’hui, Facebook envoie le signal que les entreprises ne paient peut-être pas assez pour la couverture que leur offre la plateforme, qu’elles devront y publier du contenu d’intérêt pour attirer un minimum de gens, et payer pour le reste. Après tout , seul un faible pourcentage des organisations possédant une page fan pait pour de la publicité.


Facebook aura dix ans en février. Si, dans les dernières années, le message général était que les entreprises qui ne sont pas sur Facebook n’ont rien compris, les choses semblent avoir changé. Les entreprises ont eu le temps de tester l’outil et d’en mesurer les résultats réels. Elles sont plus matures, leurs fans aussi.


Et pour moi, il est plus que jamais évident que Facebook est un outil parmi tous les autres offerts aux organisations pour promouvoir leur offre, et non l’outil incontournable à placer au-dessus de tout, comme il a souvent été considéré dans les dernières années.

Retour en haut de la page