La population québécoise aurait des difficultés à reconnaître les bannières de la province
Par La Rédaction
5 février 2021
Selon le Baromètre CQCD du Conseil québécois du commerce de détail et Orama Marketing, plus du quart des Québécoises et Québécois ont de la difficulté à identifier nos grandes bannières provinciales.
Le CQCD a dévoilé son dernier Baromètre propulsé par ORAMA Marketing, qui démontre qu’alors que 60% des gens considèrent que nous sommes maintenant dans le pire de la crise.
L’impact se fait ressentir directement sur le comportement des consommateurs.
L’inquiétude d’aller en magasin a augmenté à 44% et le plaisir de magasiner a également diminué.
Retour sur le temps des Fêtes
Le Baromètre présente plusieurs données sur le temps des Fêtes de 2020.
En moyenne, 48 % des gens ont dépensé moins pour leurs achats par rapport à l’année précédente.
Toutefois, le Baromètre révèle également que :
- 55 % des gens ont acheté chez un détaillant à proximité ou local
- 52 % des gens ont acheté chez des bannières québécoises
- 50 % ont favorisé des produits fabriqués au Québec
Par contre, selon ce que révèle le Baromètre CQCD, les consommateurs ont une difficulté importante à identifier plusieurs bannières québécoises.
Alors que 66% à 82% des gens peuvent facilement identifier les bannières québécoises dans les secteurs de l’alimentation, la pharmacie, la quincaillerie et le meuble, en moyenne, 40% des gens ne savent pas la provenance des bannières québécoises dans le secteur de la mode.
Dans le contexte où une majorité des consommateurs veulent favoriser les bannières québécoises en magasin ou en ligne, les détaillants du Québec ont avantage à mettre en valeur leur origine québécoise et à s’identifier comme « Fier détaillant du Québec » sur toutes leurs plateformes.
La crise se fait aussi sentir chez les commerçants
Un autre fait révélateur de cette étude est la précarité de nos détaillants à ce jour.
Le directeur général du Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), Stéphane Drouin, affirme :
La crise se fait toujours sentir et la vague de fermetures qui s’étire va encore faire des dommages aux détaillants québécois. Le plaisir de magasiner a chuté terriblement et 28 % des gens prévoient acheter davantage en ligne dans les trois prochains mois.
Ceci dit, la fermeture après Noël a été un coup très dur pour les détaillants, alors que 48 % des gens avaient mentionné en novembre dernier vouloir profiter des soldes de l’Après-Noël.
Seulement 14 % ont profité réellement des soldes, un portrait peu reluisant pour l’économie québécoise.
Résultat, nos détaillants ont beaucoup de difficulté à générer des liquidités pour les achats de marchandise pour la saison printemps/été.
Crédits photo de une : Adrien Olichon / Unsplash
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