L’anonymat est maintenant accepté sur Google+Â
Par Roch Courcy
Google+ a décidé d’abandonner les règles entourant le nom véridique de ses utilisateurs. C’est qui a été annoncé sur leur page officielle, mardi le 15 juillet dernier. L’abandon de ces restrictions ouvre donc la porte à l’anonymat sur la plateforme sociale de Google; les utilisateurs peuvent conséquemment choisir le nom qu’ils désirent.
Dès son lancement, en 2011, le réseau social avait mis en place ces règles et les avait partiellement assouplies pour ceux qui possédaient une chaine YouTube. Ils pouvaient utiliser leur nom d’utilisateur YouTube sur Google+.Â
Même si Google+ est réellement devenue une plateforme ouverte à tous, Google invite tous ses utilisateurs à utiliser leur vraie identité.Â
Google+ est même allé jusqu’à s’excuser en précisant que «leur politique relative au nom d’utilisateur n’a jamais été claire et que celle-ci a causé des difficultés inutiles à certains usagers». En instaurant ce changement, Google+ espère devenir «une plateforme plus invitante et plus inclusive».Â
Le réseau social de Google a tout de même mis en place certaines balises. Une fois qu’un nom d’utilisateur a été choisi, Google+ se réserve le droit de refuser tout changement de nom sur une période de trois mois. Ces balises sont basées sur «l’âge» du compte et la fréquence des changements.Â
Google tient également à rappeler que si vous modifiez par exemple votre nom pour « Jack Sparrow », ce nom apparaitra dans tous les autres produits de la compagnie (Gmail, YouTube, etc.) Il est donc recommandé d’y penser deux fois avant de faire un tel changement.Â
Les commentaires anonymes de retour sur YouTube
Ces nouvelles règles ont également un impact important sur YouTube puisque depuis le mois de novembre 2013, il était impossible de commenter sans avoir un compte Google+ en règle. Puisque Google+ imposait sa règle du vrai nom, plusieurs utilisateurs y ont très certainement réfléchi avant d’écrire n’importe quoi.
Avec l’abandon de ces règles, le commentaire anonyme est de nouveau possible, ce qui fera fort probablement le bonheur des «trolls».Â