Le m-commerce a de beaux jours devant lui
Selon le dernier rapport publié par Digi-Capital, le commerce électronique représentera, en 2018, les trois quarts des revenus issus de l’Internet mobile. Le site ITespresso revient sur les principales conclusions de cette publication.
Digi-Capital, cabinet de conseil en stratégie numérique, estime que le m-commerce, qui compte actuellement pour deux tiers de l’ensemble des revenus issus de l’Internet mobile va continuer de croître pour occuper les trois quarts du marché en 2018, à 600 millards de dollars.
1. Le m-commerce, catalyseur de croissance pour l’Internet mobile
Ce sont en effet les transactions sur mobile qui boosteront majoritairement la croissance de l’Internet mobile, dont le volume d’affaires devrait passer de 300 milliards de dollars cette année à 850 milliards en 2018. En un an, les fonds d’investissement y ont injecté quelques 20 milliards de dollars.
Les téléphones intelligents devraient, selon Digi-Capital, n’enregistrer qu’une croissance d’environ 10% ces trois prochaines années, un chiffre qui descend à 5% lorsque l’on s’intéresse aux réseaux.
2. La publicité dépassera les apps en termes de revenusÂ
La publicité arriverait en deuxième position des revenus de l’Internet mobile d’ici 2018, générant pas moins de 85 milliards de dollars. Elle devrait donc bientôt dépasser les applications, qui afficheront tout de même, selon Digi-Capital, un chiffre d’affaires de 75 milliards de dollars en 2018 – contre 30 milliards l’année dernière.
Les applications de jeux devraient voir leur part de marché passer de 75% à 60% d’ici 3 ans, laissant la place aux apps de productivité, aux livres, à la musique et aux réseaux sociaux.
3. L’Amérique du Nord investit largement
Enfin, le rapport nous apprend que les annonceurs nord-américains continueront d’investir plus sur mobile que leurs homologues chinois, japonais et sud-coréens réunis. Concernant le m-commerce, notamment, le Canada et les États-Unis affichent le plus important chiffre d’affaires, talonnés de près par l’Asie, qui prévoit de dépenser encore davantage dans les prochaines années.