Les hommes, ces consommateurs sensibles au marketing émotionnel Reviewed by Aurore Le Bourdon on . Les clichés ayant la dent dure, il est commun de penser que les femmes sont plus sensibles que les hommes. Une récente étude casse le mythe: oui, les jeunes hom Les clichés ayant la dent dure, il est commun de penser que les femmes sont plus sensibles que les hommes. Une récente étude casse le mythe: oui, les jeunes hom Rating: 0

Les hommes, ces consommateurs sensibles au marketing émotionnel

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Les clichés ayant la dent dure, il est commun de penser que les femmes sont plus sensibles que les hommes. Une récente étude casse le mythe: oui, les jeunes hommes seraient plus enclins que les jeunes femmes à ressentir une foule d’émotions face à une pub en ligne. Explications. 

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Si obtenir un rabais ou une promotion fera toujours plaisir aux consommateurs âgés entre 18 et 34 ans, ce n’est cependant pas ce qu’ils attendent en priorité d’une marque. Ce qu’ils veulent, c’est de l’émotion, de l’humour, des histoires qui font écho à leurs sentiments, bref: des sensations.

Réaliser des économies, c’est bien, mais ce n’est pas une fin en soi.

Selon l’étude réalisée par Unruly, plateforme programmatique spécialisée en publicité vidéo sociale, les hommes âgés entre 18 et 34 ans sont, plus que tout autre groupe démographique, ceux qui sont les plus enclins à se sentir profondément heureux, apeurés, nostalgiques, fiers ou inspirés lorsqu’ils visionnent une publicité vidéo en ligne.

Plus en détails, voici les chiffres mis en lumière par la plateforme spécialisée:

  • comparativement au consommateur américain moyen qui écoute une publicité vidéo en ligne, l’homme âgé de 18 à 34 ans est plus susceptible de ressentir de l’excitation sexuelle (+102%), de la colère (+39%), de la peur ou du mépris (+38%), un choc (+35%), de la fierté (+23%), de l’étonnement (+18%), de l’euphorie (+18%), de l’hilarité (+15%), de la connaissance (+12%), de la nostalgie (+11%), de l’inspiration (+9%), du bonheur ou de la confusion (+7%).
  • L’intensité de leurs réactions émotionnelles est en moyenne 13% supérieure à celle des jeunes filles de la même tranche d’âge.
  • Ces jeunes femmes, par ailleurs, constituent le groupe le moins nostalgique de tous (14% de moins que la moyenne). Ce sont également elles qui ont la meilleure mémoire des marques (4% de plus que la norme).
  • Les femmes de plus de 55 ans ne sont pas en reste, puisqu’elles ressentiraient d’intenses élans de gentillesse (12%), de tristesse (11%) ou encore de la surprise (8%) en regardant une pub en ligne. Les hommes de plus de 55 ans sont quant à eux enclins à éprouver plus de dégoût que les autres (18%) face aux contenus des publicités vidéos en ligne… Comme quoi, les choses évoluent, avec l’âge!

Ainsi que le souligne Richard Kosinski, le président d’Unruly aux États-Unis, comprendre comment et pourquoi les consommateurs réagissent ou non aux contenus vidéo en ligne est très important.

Pourquoi? Parce qu’en suscitant de l’émotion, une marque crée de l’engagement avec son consommateur.

Et parce qu’un consommateur engagé émotionnellement aura d’une part envie de partager la vidéo qui lui a fait de l’effet, mais d’autre part il y a de bonnes chances pour qu’il achète le produit dont la vidéo fait la promotion.

Plus d’engagement, plus de couverture médiatique… Cela aboutit, in fine, à plus de ventes.

Source: www.unruly.co

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