Le Printemps numérique vit une croissance phénoménale
Par La Rédaction
Le 19 juin 2015 – À sa deuxième édition, le Printemps numérique (PN) a enregistré plus de 280 000 participants aux activités inscrites à sa programmation, alors qu’il y en avait 100 000 l’an passé. La programmation a littéralement explosé, passant de 77 événements à plus de 150 en 2015.
C’est par une large coalition que les acteurs du milieu numérique montréalais, appuyés de nombreux partenaires institutionnels et médiatiques, ont pu assurer un tel essor du Printemps numérique. Le nombre d’organisations participantes a presque doublé, passant de 74 en 2014, à 123 cette année. C’est ce qu’ont annoncé les organisateurs, lors de la clôture de la saison qui a réuni près de 300 personnes hier soir à la Société des arts technologiques (SAT).
Nous sommes en voie de positionner Montréal comme capitale mondiale de la créativité numérique. L’intérêt des grands médias s’est considérablement accru. On y a parlé d’un véritable déferlement d’activités en créativité numérique et d’un engouement du public, ce qui se comprend facilement compte tenu du haut calibre de nos artistes », a souligné M. Richard Deschamps, premier vice-président de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, l’organisme qui a initié ce projet.
« Le Conseil est heureux de constater que le Printemps numérique a rallié plusieurs acteurs majeurs des arts et de la culture numériques tout en faisant cette année, une incursion dans l’industrie de ce domaine, porte d’entrée de l’innovation et de l’audace. », a déclaré madame Nathalie Maillé, directrice générale et secrétaire du Conseil des arts de Montréal (CAM), un des principaux partenaires du PN.
Montréal bouillonne d’intelligence créative. La richesse et la diversité de l’offre culturelle de notre métropole contribuent à la vigueur économique de l’activité touristique montréalaise. Nos artistes et créateurs de grand talent des arts numériques prennent part à cette vitalité. Nous sommes persuadés que le PN deviendra un incontournable dans les prochaines années », a mentionné monsieur Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal, un collaborateur de la première heure du PN.
« En fédérant l’ensemble des acteurs du milieu sous une bannière collective, tout en préservant l’identité de chacun, le PN permet de faire une promotion sur une large échelle de la créativité numérique montréalaise. Je suis très heureux du succès de l’édition 2015 et fier d’avoir été le coporte-parole de ce mouvement rassembleur » a expliqué M. Martin Messier, artiste réputé de la scène numérique montréalaise et coporte-parole de l’édition 2015, avec madame Marie Brassard.
Montréal a le privilège de compter sur un bassin exceptionnel de créateurs de grand talent et c’est particulièrement vrai dans le domaine du numérique. Montréal est la capitale nord‑américaine des arts numériques. Elle se classe troisième au monde pour la production de jeux vidéo et quatrième pour ce qui est de l’industrie des effets visuels.
Le PN a réussi à attirer l’attention au plan international. Plusieurs personnes et entreprises ont communiqué avec les organisateurs, afin de planifier leur séjour au Québec pour profiter de la programmation.
Le PN a également généré plusieurs maillages arts, industries et institutions d’enseignement. Il y a eu notamment, le «Buckython», qui consistait en 48 heures d’exploration et de prototypages inspirés du dôme emblématique de l’Île Sainte‑Hélène. Les équipes multidisciplinaires ont revisité la célèbre biosphère et leur travail inventif a été présenté lors de la clôture du symposium IX à la SAT.
Il faut mentionner le «Game jam battle» au cours duquel des équipes de jeunes issus de 7 écoles et universités, encadrés par des professionnels de l’industrie des jeux, avaient 48 heures pour concevoir et produire un jeu vidéo.
Des équipes ont même eu la chance d’avoir accès au personnel et aux équipements de Robocut studio, une entreprise qui se spécialise dans la création numérique par l’impression 3d et la découpe laser et CNC, pour produire en une fin de semaine, dans le cadre du projet «La charrette créative», une machine à la « Rube Goldberg ».
Outre l’ensemble des producteurs et diffuseurs en arts numériques, tels que la Société des arts technologiques, MUTEK, ELEKTRA et le Festival Sight & Sound, une grande variété d’institutions ont fait des efforts de médiation, de sensibilisation et de promotion, notamment les musées, les universités, les maisons de la culture, la Maison Notman, et Execution Lab.
Le Printemps numérique, réalisé en association avec le journal Métro, a bénéficié également du soutien de partenaires institutionnels et médiatiques importants, notamment la Ville de Montréal, La Vitrine, la radio CIBL, Infopresse, ICI ARTV, Inspiro, le Lien Multimédia et le magazine ETC.
Les 150 événements du PN se déclinaient en une myriade d’activités très variées, dont plusieurs de calibre international : espaces interactifs, performances visuelles, musique électronique de pointe, expériences immersives, vernissages, productions 3D, visites de studios, projections et installations publiques.
Le Printemps numérique favorise l’essor des créateurs, des producteurs et des diffuseurs, ici et à l’international. Il contribue à la notoriété de Montréal comme capitale mondiale de la créativité numérique. C’est un projet qui a fait ses preuves et qui est ici pour rester », a conclu monsieur Deschamps.