Les boutons de partage, ces pictos sur lesquels personne ne clique jamais Reviewed by Aurore Le Bourdon on .   Si tout le monde connaît les boutons de partage, invitant les internautes à relayer du contenu sur les réseaux sociaux en un seul clic, il semble que per   Si tout le monde connaît les boutons de partage, invitant les internautes à relayer du contenu sur les réseaux sociaux en un seul clic, il semble que per Rating: 0

Les boutons de partage, ces pictos sur lesquels personne ne clique jamais

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boutons de partage

Si tout le monde connaît les boutons de partage, invitant les internautes à relayer du contenu sur les réseaux sociaux en un seul clic, il semble que personne ou presque ne les utilise.

C’est en tous cas ce que révèle une étude menée par Moovweb, entreprise américaine de solutions logicielles. Selon elle, seulement 0,39% des personnes naviguant sur le Web avec leur cellulaire utilisent ces boutons de partage. Lorsque les internautes sont face à leur ordinateur, le chiffre monte à 0,60%.

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Les mobinautes préfèrent cliquer sur une pub que sur un bouton de partage

Et pourtant, de prime abord, l’idée semble pertinente: Pinterest, par exemple, doit 64% de son trafic aux mobinautes, et près d’un demi-milliard de gens se connectent à Facebook uniquement via leur téléphone intelligent. En tout, le temps passé à surfer sur Internet depuis son téléphone intelligent représente 60% du temps global en ligne. On pourrait donc logiquement penser que partager du contenu Web depuis son cellulaire fonctionnerait plutôt bien. Mais non.

L’étude nous apprend également que les mobinautes sont 11,5 fois plus tentés de cliquer sur une publicité que sur un bouton de partage. Et pour cause: comme l’explique Moovweb, le partage de contenu depuis un téléphone intelligent relève presque du parcours du combattant. En effet, pour partager sur un réseau social, il faut y être préalablement connecté. Ce qui signifie ouvrir une nouvelle page, entrer son nom d’utilisateur puis son mot de passe. Et si, comme de nombreuses personnes, votre mot de passe est pré-enregistré dans votre application ou votre moteur de recherche habituel, il y a de fortes chances pour que vous ne vous souveniez plus de ce fameux mot de passe… Et en recréer un depuis son téléphone représente une misère supplémentaire. Bref, de quoi décourager le partage via les boutons au profit d’un bon vieux copier-coller de lien.

Sur le mobile, les apps sont reines

Ainsi, l’étude met également le doigt sur l’évolution de l’usage des réseaux sociaux: depuis un téléphone mobile, les applications sont largement préférées au Web traditionnel. Pinterest, par exemple, tire 75% de son trafic des applications qui le concernent.

Enfin, Moovweb s’est intéressé aux réseaux sociaux privilégiés par les quelques personnes utilisant les boutons de partage via leur cellulaire: sans surprise, Facebook est le numéro un du partage, bien que seuls 0,09% des internautes utilisent les boutons dédiés pour ce faire. Pinterest suit avec un petit 0,04% d’engagement, et Twitter ferme la marche à 0,03%.

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Faut-il conserver les boutons de partage ? Rendre leur utilisation réellement aussi simple qu’elle en a l’air ? Le débat est lancé!

Illustration: www.legende.blogueur.blogspot.com

 

 

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