Les notifications ne seraient, finalement, pas si dérangeantes
Les mobinautes seraient prêts à recevoir jusqu’à 5 notifications quotidiennes de leurs applications… À condition qu’elles soient «utiles».
C’est ce qui ressort du premier baromètre des usages mobiles réalisé en France par l’EBG, Testapic et Open. 1000 utilisateurs de téléphone intelligents et 600 professionnels de l’Internet mobile ont été interrogés au sujet de la fréquence d’envoi des notifications, et les résultats diffèrent: si les mobinautes sont d’accord pour recevoir jusqu’à 5 notifications par jour, les éditeurs d’applications s’inquiètent de dépasser les deux notifications quotidiennes.Â
Les répondants à l’étude ont indiqué, à 68%, être accros à leur appareil mobile. En moyenne, ils ont 36 applications dessus (excluant celles pré-installées) et en utilisent une quinzaine au moins une fois par mois. Et chaque mois, 3 ou 4 applis sont remplacées par de nouvelles. Leurs applications préférées sont celles de réseaux sociaux, de banques, de médias, de transport et de services publics.
Davantage de notifications? Soit. Mais pas n’importe lesquelles, et pas n’importe comment. La fréquence trop élevée d’envoi de notifications est le premier motif de désabonnement à ces messages d’alerte, suivie du manque de pertinence et du manque de personnalisation.
Et c’est aussi de la faute des notifications et des publicités intempestives qu’ils désinstallent une appli de leur appareil, tout de suite après la lenteur du service.
Face à ce double-discours, l’équilibre peut sembler difficile à trouver pour les éditeurs d’applications: quelle est la limite de l’intrusif? Comment envoyer un message pertinent, contextualisé et qui fait du sens pour l’utilisateur? Selon le site Les Echos, c’est ici que «l’importance des tests sur tous les systèmes d’exploitation et une vaste gamme de smartphone prend tout son sens».
L’objectif étant, pour les éditeurs, de voir leur application figurer parmi la dizaine que les utilisateurs ne suppriment pas de leur téléphone.Â
Source: www.lesechos.fr