Les vidéos conçues pour le Web marchent fort

Selon un récent rapport de l’IAB USA, élaboré avec GfK, un quart de la population américaine âgée de plus de 18 ans (soit 59 millions de personnes) regarde des programmes spécifiquement créés pour le Web au moins une fois par mois. C’est 13% de plus qu’en 2014.

Le rapport «2015 Original Video Study» de l’IAB USA et GfK se base sur une étude menée en ligne auprès de 1 931 personnes de 18 ans et plus du GfK KnowledgePanel, du 7 au 14 avril 2015.

Les 18-34 ans sont les plus adeptes

Il révèle que les programmes «native Web», c’est-à-dire créés exclusivement pour le Web, ont particulièrement la côte auprès des 18-34 ans, qui sont presque deux fois plus nombreux que le reste de la population américaine à les regarder chaque mois (41% contre 24%). Ce sont également eux qui sont les plus nombreux à regarder des programmes de télévision en ligne, contre 30% pour le reste de la population âgée de plus de 35 ans.

Pourquoi un tel attrait ? Selon les personnes sondées, les programmes faits pour le Web sont plus innovants, plus tendance, plus originaux et surtout plus mobiles que ceux issus de programmes télévisuels traditionnels. Elles apprécient en effet de pouvoir regarder leurs émissions n’importe où et en tout temps, contrairement, par exemple, à l’offre limitée de la télévision à la demande.

Des programmes à regarder sur appareils mobiles

Si l’ordinateur reste le premier appareil utilisé pour regarder les programmes «native Web» (à 72% et jusqu’à 77% pour la catégorie des 18-34 ans), les télévisions connectées, téléphones intelligents et tablettes sont deux fois plus employés qu’en 2013, respectivement à 56% pour les deux premiers et 48% pour les dernières.

L’influence grandissante des réseaux sociaux

65% des personnes regardent les programmes vidéos en ligne entre 20h et 23h. Plus de la moitié d’entre elles déclarent le faire plus souvent qu’il y a un an, estimant que les contenus, plus nombreux, ont également gagné en qualité. Par ailleurs, elles avouent être plus à l’aise qu’il y a quelques années avec les télévisions connectées.

 

Alors que le bouche-à-oreille est la première source de découverte des programmes conçus pour le Web (53%), les réseaux sociaux sont pour leur part deux fois plus influents qu’il y a deux ans (42% contre 24% en 2013).