L’Internet des objets: la 3e révolution prend du retard au Canada!
Par Olivier Lefebvre
18 juillet 2014 – Une étude réalisée par la firme IDC Canada pour le compte de TELUS prévoit une explosion du web 3.0. Cette nouvelle appellation désigne l’ensemble des objets connectés à internet pour transmettre des données.
Selon leurs prévisions, les entreprises canadiennes dépenseront près de quatre fois plus dans ce secteur en 2018, passant ainsi de 5,6 milliards de dollars en 2013 à 21 milliards de dollars cinq ans plus tard.
Plus concrètement, l’Internet des objets désigne l’échange d’information autonome, donc sans l’intervention d’un humain. Par exemple, si le fût de bière de votre bar venait à sec, le distributeur serait averti sur le champ et vous livrerait une nouvelle commande le plus vite possible.
Cette révolution tend ainsi à augmenter la productivité des entreprises, réduire les coûts d’exploitation et améliorer la sécurité. Bien sûr, d’innombrables applications devront être développées pour avoir accès et gérer ces données de façon efficace.
Malgré cette éclosion, l’étude d’IDC Canada prévient que le pays accuse un retard au niveau mondial. Bien qu’on développe, au Québec, plusieurs logiciels pour l’analyse des données, nous sommes en décalage important sur le plan de l’utilisation de ces outils.