L’Orchestre symphonique de Montréal explore la synesthésie pour voir la musique autrement
Par La Rédaction
20 avril 2018
L’OSM et K72 vous invitent à venir voir la musique à travers une nouvelle campagne originale
Si nos yeux pouvaient percevoir la musique, que verraient-ils? L’Orchestre symphonique de Montréal a voulu répondre à cette question dans une campagne publicitaire faisant la promotion de sa programmation 2018-19. Réalisée par l’agence K72, la campagne explore une forme de synesthésie (la fusion de deux sens) en associant musique et couleurs.
Afin de représenter la profondeur musicale de l’OSM et la vision artistique du maestro Kent Nagano, nous avons fait appel à des personnes qui possèdent le don de la synesthésie pour traduire de façon inédite la musique en couleurs. Chaque Å“uvre peut ainsi être représentée par une image unique », raconte Jonathan Prunier, directeur, marketing et communications à l’OSM.Â
Ainsi, l’imagerie de la campagne, tant en imprimé, affichage, vidéo et numérique que dans tout matériel collatéral, dépeint les grandes œuvres, qui seront présentées par l’OSM à l’occasion de sa 85e saison, telles que vues par les synesthètes.
Pour ce faire, K72 a travaillé de pair avec la maison de production 1one afin de développer un outil technologique sur mesure permettant de concrétiser leur perception.
Nous voulions créer une imagerie qui donne une réelle signification au concept de la campagne, soit le fait de voir la musique. L’outil nous a permis de traduire toutes les nuances et les accents de ces grandes œuvres et de transposer leur richesse en myriade de couleurs », explique Simon Beaudry, directeur de création chez K72.
D’un point de vue symbolique, tenter de verbaliser un phénomène neurologique rare lié à l’interprétation de la musique était très inspirant. Le défi était d’isoler certains sons hors de leur contexte orchestral pour créer une relation de cause à effet entre le visuel et l’enregistrement sonore, ajoute Guillaume Dubois, producteur chez 1one. Une communication intime entre synesthètes et programmeurs était indispensable : c’était comme encadrer un projet de peinture abstraite en harmonie avec une quinzaine de personnes. »