Montréal, capitale du « spam » au Canada
Par Christian Bolduc
Tout le monde sait maintenant qu’il n’est plus possible, depuis le 1er juillet dernier, d’envoyer des courriels commerciaux sans avoir obtenu, au préalable, l’accord du récepteur. Cette loi touche le courriel écrit non-sollicité et aussi bien que les messages SMS balancés sur les téléphones mobiles.
Dans ce dernier cas, il ressort d’une étude produite et publiée par Adaptive mobile que le Québec – principalement Montréal – est depuis quelques mois la cible d’une offensive majeure de la part des polluposteurs*.
En effet, la métropole québécoise a reçu, dans les six derniers mois, 34% de tout le pollupostage envoyé aux Canadiens. La ville de Québec, de son côté, arrive troisième avec 5,54%. Seule la ville de Vancouver a réussi à s’intercaler entre les deux avec un peu plus de 9% (9,07%) de tous les envois non-sollicités au pays en SMS.Â
Toronto, dont la population excède celle de Montréal par un million (2,6 millions comparativement à 1,6 million), n’a été la cible que de 4,11% de ces envois alors que Calgary, avec son million d’habitants, .
Ce qui ressort du rapport est que le marketing dit agressif a fait basculer les données dans les trois derniers mois, au moment où le Québec a été ciblé de façon spécifique par certaines entreprises spécialisées dans ce genre de sollicitation. Antérieurement à cette période, le Québec ne semble pas avoir été une cible précise.Â
La nouvelle réglementation devrait permettre, au final, de mieux distinguer la publicité mobile légitime de l’abus.Â
- Pollupostage est le terme français pour «spam»
- Polluposteurs est le terme français pour «spammer»