Portée organique dans Facebook: une chute relativement… réelle!
Par Christian Bolduc
Facebook, c’est plus de 50 millions de pages spécialisées. Facebook, c’est aussi une controverse grandissante quant à la portée organique réelle – les gens qui reçoivent un message d’intérêt sans que celui-ci ait été propulsé par une publicité ou bloqué parce que le taux d’engagement est trop faible – des communications transmises à ses « amis » et autres « fans ». Facebook, c’est finalement une étude de 7 210 pages sur une période allant de juillet 2013 à mai 2014.
Préparée par Agora Pulse, cette compilation statistique touche 177 industries différentes – divisées dans 13 grandes familles – dont les résultats globaux indiquent une chute relativement importante de la portée organique. Dans le tableau ci-après, on remarque que seuls quatre secteurs d’activités ont vu leur portée organique augmenter. Un seul secteur – les sites Internet intéressés à l’informatique – est vraiment stable alors que huit secteurs ont vu la portée « naturelle » de leurs messages être réduite.
Ce n’est donc pas la catastrophe annoncée par certains. Du moins pour l’instant. Il faudra, cependant, bien plus qu’un seul relevé statistique de cette nature pour nous convaincre, au final, que la propension (exponentielle) de Facebook à faire payer les gestionnaires de ces pages pour atteindre leurs « fans » n’a pas de conséquence sur la portée organique des messages…