Quels potentiels pour les codes QR dans l’espace médiatique ? Reviewed by La Rédaction on . 17 juin 2022 Dans ce billet traitant de l’émergence du code QR dans l’espace médiatique, Jonathan Landry, directeur de clientèle chez Zone franche, retrace son 17 juin 2022 Dans ce billet traitant de l’émergence du code QR dans l’espace médiatique, Jonathan Landry, directeur de clientèle chez Zone franche, retrace son Rating: 0

Quels potentiels pour les codes QR dans l’espace médiatique ?

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17 juin 2022

Dans ce billet traitant de l’émergence du code QR dans l’espace médiatique, Jonathan Landry, directeur de clientèle chez Zone franche, retrace son histoire et ses potentialités pour les professionnels de l’industrie des communications.

On voit les codes QR partout. L’utilisation de ces code-barres à deux dimensions semble s’être accrue de manière très prononcée depuis le début de la pandémie, alors que de strictes mesures sanitaires proscrivaient les contacts physiques. On n’a qu’à penser aux codes imprimés sur les preuves de vaccination et pour obtenir le menu au restaurant, notamment. 

Récemment, nous nous sommes mis à réfléchir à l’importance des codes QR dans l’exercice de notre profession étant donné leur apparente popularité et leur utilisation croissante. Est-ce un outil appelé à prendre encore plus son essor, ou plutôt à disparaître au profit d’autres technologies sans contact plus innovantes, accessibles et sécuritaires? Le code QR devrait-il occuper une place de choix dans nos conseils stratégiques visant à optimiser les activités de communication? 

Dans le domaine des relations publiques, notamment, l’évolution des besoins des clients et de la société, l’innovation des produits et des canaux de communication et l’apparition de nouvelles tendances poussent les agences comme Zone franche à demeurer au fait des meilleures pratiques de l’industrie. La vitesse effrénée à laquelle de nouveaux produits ou procédés percent le marché bouscule souvent nos manières habituelles de travailler. 

Qu’est-ce que le code QR?

La plupart d’entre nous ignorions que l’acronyme « QR » dans « code QR » faisait référence à « quick response », ou à « réponse rapide » dans la langue de Molière. Son invention date de 1994 et est attribuée à un ingénieur de l’entreprise Denso Wave, un fabricant de composants automobiles appartenant en partie à Toyota. À l’époque, l’entreprise cherchait un moyen de suivre l’itinéraire des pièces détachées le plus efficacement possible au sein des usines du constructeur automobile. Le code QR représentait une avancée technologique fort efficace. 

À quoi sert le code QR?

Avec les années, et, en particulier, depuis que la technologie a été rendue publique en 1999, le code QR a commencé à se démocratiser. La popularité grandissante du code QR coïncide aussi avec l’avènement de l’internet haute vitesse et l’engouement sans précédent des consommateurs pour les téléphones cellulaires depuis la fin des années 2000.

Il faut savoir que selon Statistique Canada, en 2020, 84,4% des Canadiens possédaient un téléphone intelligent. Dans la plupart des cas, il n’est pas nécessaire de télécharger une application sur son mobile, ce qui rend la lecture d’un code QR plus facile que jamais pour accéder à un site Web, consulter du contenu multimédia et même effectuer des paiements. Les codes QR créent un pont entre le monde physique et le web. Ils permettent d’accéder rapidement à des informations sur la toile ou dans une application spécifique aux lieux dans lesquels on se trouve.         

On retrouve désormais le code QR à peu près partout : sur des emballages, dans les lieux culturels tels que les musées, sur des cartes de visite, des billets électroniques, des pierres tombales, des voitures de Formule 1… et même comme tatouage.

Selon un rapport rédigé par BlueBite, de 2018 à 2020, on aurait observé une croissance de l’ordre de 94 % dans les interactions avec les codes QR. Dans les 18 premiers mois suivant le début de la pandémie, les téléchargements de codes QR auraient augmenté de 750 %, selon Bitly.

Les avantages du code QR sont indéniables, du surcroit lorsqu’on le compare au code-barre unidimensionnel qui peut à peine contenir une dizaine de caractères: ils peuvent contenir une grande quantité de données, ils sont facilement personnalisables, leur utilisation est somme toute facile et peu onéreuse et il est même possible de récolter des statistiques relatives à la fréquence, au lieu et à la date et l’heure de leur lecture. 

Le code QR plus populaire que jamais dans les médias

En poussant nos recherches un peu plus loin, nous avons voulu examiner l’évolution de l’utilisation du terme « code QR » dans les médias canadiens. Une première mention est recensée en 2005 dans un article où l’on souligne les progrès réalisés dans la fabrication de nouveaux appareils photo qui facilitent la lecture des codes QR. 

La couverture médiatique du code QR restera plutôt faible jusqu’à la fin des années 2000. En 2010, le code QR fait les manchettes et est au cœur d’un article qui rapporte les déboires entourant la tentative d’utilisation de la technologie par les organisateurs du festival South By Southwest (SXSW).

Le code QR, imprimé sur le badge des festivaliers, devait initialement les aider à partager leurs informations de contact. Or, les gens peinaient à comprendre comment l’utiliser, comme quoi le code QR était encore une technologie trop peu connue. Le festival s’est bien repris depuis. Il y a quelques mois, on apprenait qu’un immense code QR formé de centaines de drones et servant de publicité pour la nouvelle série Halo s’est illuminé dans le ciel d’Austin dans le cadre du festival.

En 2011, on commence à observer un début de démocratisation du code QR avec de premiers articles publiés dans les médias québécois. Le nombre d’articles mentionnant les codes QR augmentera de manière significative à partir de 2020 en raison de la pandémie (on atteint les 1000 articles par mois), avec un sommet inégalé en août 2021 de 6000 articles.

Depuis, la visibilité médiatique du code QR semble s’essouffler, alors que les communautés se déconfinent et que la technologie est plus largement connue, et comprise.

Un potentiel pour les relations publiques?

Dans les domaines des communications stratégiques, des relations publiques et du marketing, on doit sans cesse faire preuve d’innovation et d’originalité pour mettre en œuvre des campagnes qui sortent du lot.

Afin de répondre aux besoins de la clientèle, maximiser la portée des publications, enrichir les contenus à valeur ajoutée et mobiliser l’audience cible, on se doit d’utiliser tous les outils et les ressources à notre disposition. Le code QR devrait-il donc impérativement faire partie de notre arsenal?

La question est de mise. Les spécialistes du marketing et des communications tirent notamment profit du code QR pour faciliter l’accès à des sites Web et à des nouvelles, promouvoir des comptes de réseaux sociaux, offrir des coupons de réduction, lancer un appel à l’action et proposer du contenu à valeur ajoutée.

Bien entendu, l’utilisation du code QR n’est pas une panacée, un outil miraculeux qui répondra à tous les besoins. Comme tout produit et canal de communication, il faut savoir ajuster le tir en fonction des stratégies, des publics cibles, des objectifs et des retombées souhaitées.

Les technologies sans contact sont toutefois appelées à évoluer. On sait déjà que des chercheurs et des entreprises veulent pousser encore plus loin les technologies de reconnaissance gestuelle, le Near-Field Communication (NFC) et la biométrie, entre autres. Les récentes percées en matière de réalité augmentée, d’identité numérique et de métavers, notamment, pourraient fort bien modifier le paysage de notre profession et permettre d’enrichir les interactions virtuelles entre les entreprises, organismes, institutions, fournisseurs de services et leur audience.


Billet écrit par Jonathan Landry, directeur de clientèle chez Zone Franche



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