Relations Publiques sans frontières (RPSF) évoque les principaux défis du Québec et du Canada en Europe, en Afrique et en Asie Reviewed by La Rédaction on . Le 14 mai 2015 - Relations publiques sans frontières (RPSF) a réuni ce matin quelque 300 représentants des milieux d'affaires montréalais dans le cadre d'un évé Le 14 mai 2015 - Relations publiques sans frontières (RPSF) a réuni ce matin quelque 300 représentants des milieux d'affaires montréalais dans le cadre d'un évé Rating: 0

Relations Publiques sans frontières (RPSF) évoque les principaux défis du Québec et du Canada en Europe, en Afrique et en Asie

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Me Pierre Marc Johnson, ancien premier ministre du Québec et avocat-conseil, Lavery, Me Raymond Chrétien, ancien ambassadeur du Canada et associé et conseiller stratégique, Fasken Martineau, et Me Jean Charest, ancien premier ministre du Québec et associé, McCarthy Tétrault, étaient les conférenciers invités de Relations Publiques Sans Frontières ce matin. (Groupe CNW/Relations publiques sans frontières (RPSF))

Le 14 mai 2015 – Relations publiques sans frontières (RPSF) a réuni ce matin quelque 300 représentants des milieux d’affaires montréalais dans le cadre d’un événement-bénéfice où deux anciens premier ministres du Québec, messieurs Pierre Marc Johnson et Jean Charest, et un ancien ambassadeur du Canada, monsieur Raymond Chrétien, ont résumé leur vision des principaux défis du Québec et du Canada en Europe, en Afrique et en Asie.

Parlant des défis liant le Canada et l’Europe, M. Johnson a insisté sur l’importance pour l’économie canadienne d’augmenter ses efforts d’investissement en recherche et développement.

Si nous voulons être plus attrayants pour les Européens, nous devons nous tourner davantage vers l’innovation. C’est la seule façon de nous en sortir », a-t-il expliqué en se disant d’autre part favorable à la création d’un espace commercial nord atlantique.

À propos de l’Afrique, M. Chrétien presse le Canada d’y augmenter davantage sa présence en raison notamment de sa capacité de faire des affaires en français et en anglais. Il a insisté sur le fait que la Chine occupe de plus en plus ce continent de l’avenir. « En 2013, la Chine y a investi 200 milliards de dollars alors que le Canada s’est contenté d’un investissement global de 13 milliards de dollars. Le défi du Québec et du Canada est de s’y faire une place concrète à long terme », a-t-il dit.

Enfin, M. Charest croit que le Canada risque de passer à côté de belles opportunités d’affaires en Asie s’il ne signe pas d’ententes commerciales très rapidement. « Plus le temps passe plus il y a un danger de ne pas occuper suffisamment le marché chinois », a-t-il déclaré. Selon M. Charest, le Canada peut contribuer au développement de la Chine en lui fournissant ses connaissances en technologie. Par ailleurs, le Canada ne doit pas oublier d’accélérer ses démarches pour conquérir davantage le marché de l’Inde.

Le grand succès de l’événement de ce matin démontre la confiance du milieu montréalais envers notre organisme. L’événement a permis d’amasser des revenus de plus de 80 000 $», a déclaré Guy Versailles, le président de RPSF.

Créé en 2007, RPSF a organisé 27 missions depuis 2009 dans divers pays où des professionnels des relations publiques mettent leur compétence au service de populations devant affronter des défis de développement. En Afrique, en Amérique latine, en Inde, les projets de RPSF contribuent par exemple à lutter contre les violences faites aux femmes et aux enfants, à encourager la participation à des programmes de relance agricole, à soutenir des coopératives de commerce équitable, à rendre l’éducation plus accessible pour tous.

Photo: CNW.

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