Un mois de nouveautés dans le monde du paiement mobile

Alors que le Canada attend encore l’arrivée d’Apple Pay, de nombreuses autres solutions ont été lancées récemment.

La semaine dernière, Desjardins annonçait deux nouveaux produits. Monetico, tout d’abord, qui sera destiné aux petits commerçants et aux travailleurs en déplacement, puis Monetico +, qui offrira de son côté des fonctions plus poussées, comme la création de soumissions, de factures ou de catalogues de produits.

Le même jour, c’était au tour de Canadian Tire de faire connaître sa nouvelle application: P@yez et jouez.

Celle-ci, réservée aux détenteurs de carte MasterCard^MD Options^MD de Canadian Tire, permet bien sûr de régler ses achats sur mobile, mais offre aussi des rabais exclusifs et des récompenses sous forme d’écussons. L’application contient aussi un jeu de hockey. Peut-être une façon d’augmenter le temps passé sur l’application en dehors des moments d’achat?

Il s’agit de la deuxième application de l’entreprise canadienne. La première, Canadian Tire Retail, permet l’achat en ligne, la veille d’articles en solde et la gestion de l’argent Canadian Tire.

Évitez la file chez Starbucks

Également la semaine dernière, aux États-Unis, Starbucks y allait de sa solution de paiement mobile. L’application Order & Pay permettra aux amateurs de café de commander et payer à même leur appareil, puis de récupérer leur café en point de vente lorsque celui-ci sera prêt.

Starbucks espère ainsi faire éviter la file d’attente à ses clients et leur permettre une plus grande personnalisation de leur commande.

Rappelons qu’il y a moins d’un an, le géant du monde du café laissait tomber Square, entreprise appartenant au cofondateur de Twitter Jack Dorsey, afin de bâtir ses propres outils de paiement mobile.

Cette annonce de Starbucks survient moins de deux semaines après le lancement d’Android Pay, qui permet ainsi à Google de livrer bataille à deux de ses grands rivaux, Apple et Samsung.

L’offre devient donc de plus en plus présente dans le monde du paiement mobile et la compétition est forte. Il ne reste qu’à convaincre les consommateurs de la valeur ajoutée de sortir leur cellulaire au lieu de leur carte de crédit.