Un Québécois chez Twitter: Sylvain Carle à Boomerang la conférence!
Par Christian Bolduc
C’est un peu comme le retour de l’enfant prodige. Au Québec pour prononcer la conférence de clôture de Boomerang la conférence, un événement du Web et des affaires organisé le 1er mai par Infopresse, Sylvain Carle présentait sa vision du géant Twitter dont il est, aujourd’hui, à l’emploi au développement des marchés et aux relations avec les partenaires.
Intitulée Twitter, le pouls de la planète, la conférence de celui qui se surnomme The Frog in the valley sur un compte Twitter, s’est construite autour du rôle central joué par son employeur dans le développement d’une nouvelle communication, planétaire, virtuelle et sans frontières.
C’est donc devant une salle comble que Sylvain Carle a décliné les raisons pour lesquelles il a intégré cette entreprise qui génère, au quotidien, plus de 500 millions de messages provenant de ses abonnés.
Avant-gardiste notoire (geek ou nerd comme il aime bien se définir) dans les technologies de communication, des réseaux sociaux naissants et du Web en général, Sylvain Carle se dit obsédé par les fils (feed) qui permettent aux usagers d’échanger, commercer et trouver des informations disponibles en temps réel et en public.
Fasciné par l’interactivité en temps réel et disponible après avoir quitté sa propre compagnie, Sylvain échange quelques courriels à un ami qui travaille chez Twitter afin de le rencontrer lors d’un prochain voyage à San Francisco. Nous sommes en 2012 et quelques semaines après avoir servi de testeur pour un produit Twitter, on lui offrait d’y travailler.
La suite de la conférence a servi à décliner les fonctionnalités de Twitter. Et la recette de son originalité: avoir un public, être en temps réel, générer des conversations et être présent partout sur la planète afin que les utilisateurs, partenaires et annonceurs puissent interagir selon leurs besoins affectifs, commerciaux, sociaux ou autres, se retrouver grâce aux Hashtags et nourrir leur sens de la communication.
Une conférence, finalement, qui s’est tenue sous le thème de la passion du numérique. Une passion qui peut offrir à un rare Québécois la possibilité de bosser dans la Mecque des nouvelles technologies qu’est la Silicone Valley, en Californie.