Une étude divise les milléniaux en quatre segments Reviewed by François Nadeau on . Les habitudes et comportements d'achat des milléniaux sont un sujet à la mode par les temps qui courent. Dans plusieurs études, cette génération d'individus nés Les habitudes et comportements d'achat des milléniaux sont un sujet à la mode par les temps qui courent. Dans plusieurs études, cette génération d'individus nés Rating: 0

Une étude divise les milléniaux en quatre segments

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Young couple at the skatepark

Les habitudes et comportements d’achat des milléniaux sont un sujet à la mode par les temps qui courent.

Dans plusieurs études, cette génération d’individus nés entre le début des années 80 et le début des années 2000 est décrite comme un groupe homogène.

La firme Carat, dans une récente publication, a pour sa part divisé les milléniaux en quatre segments distincts. Pour ce faire, elle a analysé les données de 14 000 membres de ce groupe. Voici, en résumé, une description de chaque segment.

Les «Trend-Netters», le segment type (42% des milléniaux)

Ce segment est le portrait type des individus nés entre le début des 80 et des années 2000 décrits dans bon nombre d’études. Le «Trend-Netter» n’hésite pas à s’exprimer sur les médias sociaux: il y partage ses expériences et les tendances de l’heure.

Puisqu’il est très présent en ligne, y partageant ses goûts et opinions à un large public, on a tendance à considérer sa voix comme celle de la génération qu’il représente. Le «Trend-Netter» est particulièrement attiré par les marques qui véhiculent une image de luxe et de statut social enviable.

Les «Alter-Natives», un groupe plus discret (23% )

Segment relativement moins âgé que les trois autres, il représente un groupe que Carat décrit comme non-conformiste.

Plus soucieux de la protection de la vie privée en ligne, ils y sont moins loquaces que les «Trend-Netters». Peut-être conscients des conséquences d’une trop grande transparence sur le Web, les «Alter-Natives» choisissent de partager des informations et opinions, mais à des groupes plus restreints.

Plus discrets, il faut quand même faire l’effort d’aller sonder leurs goûts et opinions, sans quoi on ignore près d’un quart des milléniaux.

Les «Lifeprenuers», le groupe moins attaché à la techno (19%)

Ambitieux et équilibrés, les «Lifeprenuers» n’accordent pas au Web une place aussi centrale dans leur vie que les membres des autres segments. Entre autres choses, ils tendent à collectionner les rabais et ont un penchant pour les marques synonymes de confiance.

Les «BetaBlazers», un groupe plus aventureux (16%)

Les «BetaBlazers» ont tendance à avoir l’esprit aventureux dans leurs choix de marques et de médias. Ceux-ci n’iront pas forcément vers les plus populaires, mais plutôt vers ceux correspondant à leurs critères. Ils ont aussi une préférence pour les marques ayant su se bâtir une histoire convaincante.

On tend parfois à généraliser les habitudes et les comportements de larges groupes de consommateurs. C’est parfois le cas avec les milléniaux, qui représentent environ 100 millions d’individus à l’échelle de l’Amérique du Nord. Si les études à leur sujet sont toujours utiles afin d’avoir des repères sur la façon d’interagir avec eux, il faut toujours prendre garde à ne pas entrer dans les stéréotypes.

Photo: www.zenassets.com

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