Week-end fou en ligne: l’expérience d’un consommateur québécois!
Par François Nadeau
Aux États-Unis, comme au Canada, une grande part des acheteurs ont choisi Internet pour effectuer leur magasinage du Week-end fou.
28 novembre 2016 – Pour éviter la circulation dense, les files d’attente à l’entrée des magasins ou encore les clients trop pressés, le commerce électronique s’avère une bonne solution.
L’expérience offerte sur Internet durant cette intense fin de semaine de magasinage n’est toutefois pas exempte de frustrations.
Lenteur et problèmes techniques
Ceux qui détestent faire la queue en magasin devront parfois attendre aussi derrière leur écran. En effet, le fort achalandage rend de temps à autre les sites Web extrêmement lents, ce qui rappelle l’expérience d’achat vécue par les internautes dans les années 90.
Si quelques sites sont lents, d’autres connaissent des difficultés plus graves. Vendredi, sur le site d’un commerce de détail québécois, il était dans certains cas impossible d’atteindre la page permettant de régler son paiement final. Sur son compte Twitter, l’entreprise alternait entre des messages concernant sa promotion du Vendredi fou et des réponses à ses abonnés qui s’interrogeaient sur les problèmes techniques en cours. Puisque des concurrents directs offraient exactement la même offre promotionnelle, on imagine que plusieurs consommateurs en ligne se sont tournés vers eux, faute de pouvoir conclure leur transaction sur ledit site.
Les frais de livraison, encore un irritant
De sondage en sondage, les frais de livraison ressortent chaque fois comme une source de frustrations majeure pour les internautes. Toutefois, plusieurs commerçants en ligne ont quand même pris le pari de garder des frais élevés. Il est toujours dommage de se voir exiger des tarifs de livraison pour une transaction dans un commerce local, alors qu’un achat réalisé au bout du monde est parfois exempt de coûts supplémentaires.
Fait intéressant à ce sujet, partout où Amazon a implanté la livraison gratuite moyennant un certain montant, les ventes ont augmenté. Plusieurs acheteurs décident d’ajouter un article à leur panier, afin d’atteindre le seuil minimal permettant la livraison sans frais.
La création de comptes, en a-t-on vraiment besoin?
Que cela plaise ou non aux commerçants, plusieurs des cyberacheteurs visitant leur site lors de campagnes promotionnelles importantes ne reviendront jamais. Pour ces derniers, il est toujours souhaitable de pouvoir acheter en mode «Invité», sans avoir à se créer un compte.
Lors de la création de comptes, certains champs peuvent aussi poser problème et décourager les acheteurs. Sur le site de Zara, par exemple, un champ obligatoire nécessite l’entrée d’un numéro de téléphone. Le fait que celui-ci doive absolument débuter par «+1» n’est toutefois pas très intuitif.
Au final, il faut se rappeler que plusieurs se tournent vers le commerce en ligne faute de temps pour se déplacer en point de vente. Or, les entreprises gagneraient à faciliter le magasinage sur leur site Web.