3 tendances à retenir pour 2024 sur le Web et les réseaux sociaux selon We Are Social Reviewed by La Rédaction on . 3 novembre 2024 C'est le début de la saison des prédictions pour l'année à venir. L'agence numérique We Are Social ouvre le bal avec son traditionnel rapport Th 3 novembre 2024 C'est le début de la saison des prédictions pour l'année à venir. L'agence numérique We Are Social ouvre le bal avec son traditionnel rapport Th Rating: 0

3 tendances à retenir pour 2024 sur le Web et les réseaux sociaux selon We Are Social

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3 novembre 2024

C’est le début de la saison des prédictions pour l’année à venir. L’agence numérique We Are Social ouvre le bal avec son traditionnel rapport Think Forward qui propose quelques futures tendances sur les réseaux sociaux. Nous en avons sélectionné trois.

1. Les nouveaux moyens d’attirer l’attention

Le contenu est aujourd’hui partout. Dans cet environnement d’infobésité et de surstimulation, les utilisateurs comme les créateurs essaient de trouver d’autres façons de digérer cette innombrable masse de contenus.

L’économie de l’attention est en train d’évoluer vers l’économie de l’immersion », indique ainsi We Are Social.

Concrètement, au lieu « d’agresser » l’attention des gens, les créateurs les aident à se concentrer en proposant des contenus apaisants qui minimisent la surcharge sensorielle.

We are social cite des exemples de contenus sans beaucoup d’intervention dans le montage.

Mais aussi des formats mettant en avant des humains et des scènes de la vie quotidienne, comme Wes Anderson, ou le comédien Kareem Rahma qui, sur Tik Tok, prend des taxis… juste pour passer du temps à discuter avec les conducteurs !

C’est aussi l’ère des vidéos plus longues, dépassant une heure pour se plonger dans des sujets plus en profondeur. Nissan, pour le lancement de sa nouvelle voiture, l’Ariya, s’est ainsi associé à la chaîne YouTube Lo-Fi Girl connue pour ses musiques d’ambiance apaisantes. Résultat : une vidéo de 4 heures où une personne conduit la voiture avec de la musique relaxante !

2. Une nouvelle ère de la représentation

We Are Social constate également que les gens -qu’il s’agisse de minorités, de groupes marginalisés ou simplement d’utilisateurs en général, adoptent une nouvelle approche de la construction de l’identité et de l’expression de soi.

Ils utilisent les réseaux sociaux pour explorer leur identité, et non pour l’exposer, pour l’afficher fièrement. On passe de la représentation active à la représentation passive », est-il ainsi écrit dans le rapport.

Autrement dit : se détacher de la représentation imposée par les marques et les médias et ajouter de la nuance et de la complexité. Ceci est également accentué par les biais des intelligences artificielles.

Le rapport cite par exemple les espaces sur Reddit tels que r/AskBlackGirls, r/AskTransgender, r/AskGayBrosOver30 pour aider les gens à acquérir une compréhension plus nuancée de la réalité vécue par les groupes marginalisés – mais par le biais de récits exploratoires et anonymes, plutôt que par une « représentation » bruyante.

D’où la campagne de Ford et Dickies avec l’influenceuse Sydney Sweeney non pas pour « représenter » les femmes dans le monde de l’automobile mais en raison de son obsession –bien documentée– pour les garages automobiles.

@syds_garage honestly call me a painter now too #TikTokCars #bronco ♬ Fast – Sueco the Child

3. Un enchevêtrement de plus en plus poussé entre réalité et fiction

« L’Internet hors ligne ». Voici comment l’agence nomme cette prédiction, qui décrit un effacement progressif de la frontière entre le monde numérique et physique.

Dans le monde d’aujourd’hui, les personnages, les communautés et les comportements nés sur Internet se déplacent en toute transparence dans les mondes hors ligne. Et cette interaction n’est pas seulement tolérée, elle est attendue », détaille le rapport.

Ce dernier cite par exemple l’usage par Drake, lors de ses concerts, du filtre « Crying face » (visage en pleurs) de Snapchat sur l’image de la foule.

Ou encore du site TrovaTrip qui propose des aventures en groupe dans plus de 50 pays, planifiées par des locaux… animées par des créateurs de contenus ! L’occasion d’établir un lien plus authentique.


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