5 faits saillants issus de l’étude sur les tendances du marketing B2B au Québec
Par Kévin Deniau
9 mai 2024
Bang Marketing et la firme de recherche Fino viennent de dévoiler les résultats d’une étude qu’ils ont réalisé sur les tendances du marketing B2B au Québec. Voyons quelques enseignements à retenir.
Pour concevoir cette enquête, Bang Marketing, la firme spécialisée dans le marketing B2B et RH, et Fino, entreprise de services en intelligence consommateur, ont interrogé en fin d’année dernière 117 entreprises québécoises de plus de 10 employés. La plupart sont issues du secteur commercial (69 %) et un quart (26 %) du secteur industriel. Concernant leur secteur d’activité, il s’agit essentiellement des services professionnels, scientifiques et tech (45 %) ou de la fabrication (23 %).
1. Des initiatives marketing en hausse
Premier constat : la majorité des entreprises interrogées (62 %) ont enregistré une hausse de chiffre d’affaires en 2023. Et, fort de ces bons résultats, près de trois sociétés sur quatre (73 %) envisagent d’accroître leurs initiatives marketing pour cette année. 38% des répondants disent d’ailleurs que leur équipe marketing est en croissance. De bonne augure pour le secteur !
En termes de budget, il faut savoir que la majorité des sondés (53 %) envisagent d’investir plus de 100 000 $ en budget marketing cette année, dont la plupart iront dans la création de contenus (72 %) et la publicité numérique (56 %).
2. Une fonction essentiellement développée et exécutée à l’interne
8 entreprises interrogées sur 10 (81 %) exécutent la plupart de leurs initiatives marketing à l’interne contre seulement 16 % qui indiquent faire appel à une agence externe. L’étude montre toutefois que la taille de l’équipe a une influence sur cette question. Plus il y a de personnes au marketing et plus les entreprises internalisent l’élaboration de leur plan marketing ainsi que leur déploiement. À l’inverse, les firmes n’ayant pas d’équipe marketing préfèrent confier cette mission à des acteurs externes.
3. Le marketing, une discipline aux objectifs multiples
Quels objectifs doit-on suivre au marketing ? Aucune réponse ne se détache largement selon les participants. La fonction marketing devant autant s’occuper de la notoriété de la marque que de sa réputation ou la génération de prospects.
4. Quels sont les indicateurs de performance les plus suivis ?
Étonnement, le fameux ROI (retour sur investissement) ne fait pas partie des indicateurs les plus suivis par les répondants.
Cette situation s’explique possiblement par les défis liés à sa mesure précise, un défi reconnu par 53% des répondants. La complexité inhérente au calcul du ROI semble limiter son utilisation comme indicateur clé, » est-il indiqué dans le rapport.
Côté marketing, on regarde ainsi plus le taux de clic (62 %), le taux d’ouverture (53 %) ou la portée (52 %).
5. Les réseaux sociaux au sommet des tactiques marketing les plus répandues
Même en B2B, la quasi intégralité des entreprises québécoises (92 %) recourent aux réseaux sociaux pour développer leur marketing, loin devant le référencement naturel (62 %) ou les foires commerciales (62 %).
Évidemment, les tactiques utilisées dépendent des objectifs fixés. Ainsi les professionnels du marketing vont privilégier les publicités sur Google ( 92 %) ou le SEO (89 %) pour la génération de prospects. Afin d’augmenter leurs ventes, ils vont plutôt axer leur stratégie sur les foires commerciales (68 %) ou les webinaires (60 %).
L’amélioration de la réputation passera pour sa part par une stratégie de blogue (79 %), de marketing d’influence (78 %) ou de contenu sur les médias sociaux (71 %) tandis que la fidélisation de la clientèle est majoritairement traitée par une stratégie d’infolettres (74 %).
Pour quels résultats ? Selon les répondants, les foires commerciales, les publicités Google Ads et l’image de marque sont les stratégies et tactiques qui contribuent le plus à l’atteinte des objectifs fixés par les entreprises.
La différence dans l’efficacité perçue entre Google Ads (73%) et les publicités sur médias sociaux (44%) découle de leurs objectifs distincts. Google Ads offre des résultats immédiats en ciblant des utilisateurs activement à la recherche de produits, tandis que les publicités sur les médias sociaux visent davantage à bâtir une présence de marque à long terme. Les résultats moins directs et plus diffus générés par ce type de campagne peuvent probablement expliquer pourquoi leur efficacité perçue est moindre », indique le rapport.
Ce qui conduit Bang Marketing et Fino à réaliser ce schéma synthétique qui croise le niveau de contribution d’une tactique avec son niveau d’utilisation.
Le rapport complet est à retrouver ici.
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