Quels sont les moteurs (et les freins) à la digitalisation de votre entreprise ?
Le rendez-vous d’affaires Digital Marketing One to One, qui regroupe des personnalités parmi les plus influentes du marché, s’est déroulé en France les 4 et 5 juin derniers.
À cette occasion, une étude a été menée auprès de 120 de ces décideurs pour connaître quels étaient, selon eux, les moteurs et les freins à la digitalisation de leur entreprise.
Des moteurs extérieurs à l’entreprise, mais des freins qui lui sont inhérents
Une grande majorité des répondants (82%) estime que le client final est le principal moteur à la digitalisation de leur entreprise. La concurrence est citée à 76%, suivie de la volonté de la direction (65%) et du secteur d’activité de l’entreprise (64%). Ainsi, ce sont deux facteurs extérieurs à l’entreprise qui motiveraient le plus son passage au digital.
À l’inverse, les freins à la digitalisation semblent être inhérents à la structure : pour 57% des décideurs interrogés, les technologies en place constituent la principale entrave, et 54% d’entre eux ont évoqué des doutes concernant les compétences de l’entreprise à assurer le passage au digital. 46% ont cité la compréhension des usages. et 45% le budget. Ces éléments sont représentatifs du ressenti global face à la digitalisation : c’est une étape complexe qui nécessite d’y être bien préparés.
Organisation et préparation : les clés d’une digitalisation réussie
Interrogés sur les cinq éléments décisifs pour la digitalisation de leur entreprise, 63% des décideurs ont répondu la formalisation d’une stratégie, 60% un leadership identifié, 56% la capacité à en mesurer le ROI, 55% la formation des collaborateurs et 50% le recrutement de compétences ad hoc. Ici encore, on constate que l’organisation et la préparation en interne constituent les clés d’une digitalisation réussie.
Moins d’un répondant sur deux (48%) a par ailleurs affirmé qu’une ligne budgétaire dédiée à la digitalisation avait d’ores et déjà été identifiée au sein de leur entreprise: c’est relativement peu, et cela confirme à quel point cela constitue une crispation.
60% ont déclaré avoir amorcé un travail collaboratif avec des fournisseurs et/ou des experts en la matière, et le même pourcentage a déjà déterminé un leadership pour mettre en place cette étape.
Une mise en place réalisée pas à pas
En revanche si la définition d’une stratégie est en place dans 47% des entreprises, elle intervient dans un second temps pour 37% des répondants. Même chose pour la formation des collaborateurs : si 45% l’ont déjà entamée, 34% prévoient de la commencer lors d’une deuxième vague d’actions.
Parmi les autres éléments clés cités, on trouve par exemple l’accompagnement des cadres intermédiaires, qui est prévu dans l’entreprise de 46% des personnes interrogées (en place pour seulement 27%).