Netflix, première télévision mondiale sur Internet
Tout va bien pour Netflix, merci pour lui! Le géant américain de la vidéo à la demande a annoncé le 19 janvier dernier avoir atteint les 75 millions d’abonnés, et ses activités ne cessent de croître.
Le succès de Netflix est fulgurant, et ce partout dans 190 pays du monde – à l’exception notable de la Chine, et plus récemment, de l’Indonésie.
De plus en plus d’abonnés payants
Lancé en 2007, Netflix était considéré à ses débuts, ainsi que le rappelle Le Monde, comme un loueur de DVD par correspondance. Quel chemin parcouru depuis: +30% d’abonnés payants entre la fin 2014 et la fin 2015, pour atteindre les 75 millions, dont près de la moitié se trouvent en dehors des États-Unis.
Ce qui plaît aux utilisateurs? Le principe même de la vidéo à la demande, qu’ils sont 82% à juger très pratique, selon une enquête menée par Cowen and Company. Le bon rapport qualité-prix et la possibilité de regarder films et séries sur différents écrans font également partie des raisons pour lesquelles les gens souscrivent à Netflix.
Sans surprise, le chiffre d’affaires de Netflix suit cette courbe ascendante et frise les 7 milliards de dollars, tandis que son cours en Bourse a été multiplié par huit en trois ans.
Des rivalités se créent de toutes parts
Au-delà des chiffres, Netflix a bel et bien changé la donne dans le paysage des télé-séries.
Déjà parce qu’elle s’est lancée dans la production de ses propres contenus (comme le très réussi Château de cartes), mais aussi parce qu’elle commande les séries par blocs de deux saisons, délaissant le traditionnel modèle de l’épisode-pilote qui prend la température. Son principal concurrent, Hulu, a dû s’aligner sur cette nouvelle façon de faire, et les prix des séries explosent.
Mais il se peut que Netflix redescende bientôt de son petit nuage.
Parce qu’il produit son propre contenu, il est devenu un rival aussi pour les grandes chaînes de télévision, qui freinent désormais des quatre fers pour lui vendre des émissions, que pour les mastodontes du Web comme YouTube, qui se met également à sortir ses productions.
Affaire à suivre en 2016!
Sources: www.eMarketer.com, www.pieuvre.ca, www.lemonde.fr