Besoin d’une pause? Direction les réseaux sociaux!
Avouons-le: nous allons tous faire un petit tour sur Facebook, Twitter ou Instagram pendant que nous sommes au travail. Rien de dramatique là-dedans, il s’agit seulement d’offrir une petite pause à notre cerveau!
C’est ce qui ressort, en substance, de l’étude menée par le Pew Research Centre. Elle nous apprend qu’un peu plus des trois quarts des employés se rendent sur une plateforme sociale pendant leur journée de travail, et que parmi eux, 34% le font pour prendre une pause, 27% pour échanger avec leurs proches.
Si de précédentes études ont mis le doigt les centaines de milliards de dollars perdus chaque année en productivité à cause des réseaux sociaux, celle du Pew Research Center propose un nouvel angle: en plus d’être une échappatoire mentale pour les employés, ces plateformes constitueraient aussi pour eux un nouvel outil professionnel.
Kenneth Olmstead, l’un des chercheurs de l’étude, indique sur le site Mashable:
Les plateformes sociales offrent aux employés de nouveaux moyens de developper des compétences professionnelles supplémentaires et de socialiser alors même qu’ils sont au travail. En effet, les réseaux sociaux rendent la barrière entre vie professionnel et vie privée bien plus perméable».
20% des sondés ont ainsi déclaré se rendre sur les médias sociaux pour obtenir de l’information relative à leur milieu professionnel, 17% pour bâtir ou renforcer la relation avec leurs collègues.
D’ailleurs, 23% des répondants âgés de 18 à 29 ans ont affirmé trouver en ligne des informations qui améliorent l’opinion qu’ils se font de leurs voisins de bureau, contre 12% des 30-49 ans, et 9% des 50-64 ans.
Si un peu plus de la moitié (51%) des personnes interrogées indique que leur employeur règlemente l’utilisation des réseaux sociaux, de fait, ceux-ci font désormais partie intégrante de nos canaux de communication, en-dehors et pendant le travail. À noter qu’un quart (25%) des répondants ont expliqué ne jamais utiliser Internet pour des questions d’ordre professionnel, et que 17% ne le font presque jamais.
L’étude a été menée auprès de 2000 Américains âgés de plus de 18 ans.