Communications: Les jeunes et la culture Reviewed by Thérèse David on . J’enseigne depuis 13 ans à l’UQAM, le cours «Stratégies de mise en marché, de promotion et de diffusion dans les domaines des communications et de la culture», J’enseigne depuis 13 ans à l’UQAM, le cours «Stratégies de mise en marché, de promotion et de diffusion dans les domaines des communications et de la culture», Rating: 0

Communications: Les jeunes et la culture

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J’enseigne depuis 13 ans à l’UQAM, le cours «Stratégies de mise en marché, de promotion et de diffusion dans les domaines des communications et de la culture», dans le programme «Stratégie de production culturelle et médiatique» (Faculté de communications). Comme vous pouvez le constater, les mots «culture» et «médias» sont bien identifiés dans les deux énoncés.

1er février 2017

Au premier cours de la session, je leur explique que les communications sont  le moteur de l’univers culturel. Elles sont plus présentes et plus importantes que jamais. La mise en marché d’un produit culturel est la pierre angulaire de ce produit. Donc, les futurs travailleurs culturels ne seront pas en reste pour trouver du boulot, s’ils se donnent la peine de travailler avec passion.

Des résultats inquiétants

Par contre, ce qui est un peu désolant, c’est le peu de connaissances générales que possède la génération des 20 ans. Il y a quelques temps, j’ai fait un quiz d’actualité culturelle avec mes étudiants, au nombre de 150. Des questions aussi simples que: «Nommez le nom du  chef d’orchestre québécois, maestro de l’Orchestre métropolitain qui a fait beaucoup parler de lui récemment?» Ou «C’est juste la fin du monde, film de Xavier Dolan, a été nommé  à un important festival international de cinéma. Lequel?» Ou alors: «Quel chanteur célèbre a eu le Prix Nobel de littérature en 2016?» Et «Quel grand chanteur célèbre canadien est décédé le 7 novembre dernier?» En général, pas plus de 40 % des étudiants connaissaient les réponses. Le taux de réponses positives n’a pas dépassé les 65 à 70 %… Préoccupant…

À qui la faute?

De leur faute? Je ne crois pas. De notre faute? Oui, très certainement. Collectivement, nous devons être  les porteurs de la transmission du savoir culturel. C’est un enjeu de société. Collectivement, nous avons la responsabilité d’entourer nos jeunes d’une atmosphère de curiosité culturelle et intellectuelle. Nous devons faire vivre à la génération qui nous suit des expériences enrichissantes. Nous avons le mandat de parler avec eux de ce qui se passe quotidiennement sur la planète culture (et la planète tout court)…

Donnons-nous le défi de la transmission des connaissances, c’est ainsi que nous pourrons demeurer fiers de notre identité. 

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