Comment renégocier son salaire Reviewed by Philippe Jean Poirier on . Votre paie n’a pas augmenté depuis des lunes. Les compétiteurs vous font de l’œil… Avant de faire le grand saut, avez-vous songé à renégocier votre salaire? 10 Votre paie n’a pas augmenté depuis des lunes. Les compétiteurs vous font de l’œil… Avant de faire le grand saut, avez-vous songé à renégocier votre salaire? 10 Rating: 0

Comment renégocier son salaire

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Votre paie n’a pas augmenté depuis des lunes. Les compétiteurs vous font de l’œil… Avant de faire le grand saut, avez-vous songé à renégocier votre salaire?

10 mai 2017

On a beau avoir l’emploi le plus stimulant au monde, les collègues les plus géniaux, l’atmosphère la plus festive… Le salaire, la plupart du temps, demeure le critère de référence pour le choix d’un emploi. C’est que les factures ont le don de nous ramener à la réalité!

Le salaire fait partie des facteurs «extrinsèques» qui aident à apprécier un emploi, croit pour sa part Sylvia Galinier, coach professionnelle certifiée.

C’est tout à fait normal de vouloir être payé à sa juste valeur. Quand ce n’est pas le cas, c’est là que la frustration s’installe.»

Voici 5 conseils pour renégocier son salaire avec succès.

1. Choisir son timing

Avant tout, il faut savoir choisir le bon moment, commence Sylvia Galinier. Si l’entreprise va mal, c’est préférable d’attendre… Ensuite, il faut se demander si c’est le bon moment pour nous.»

Un travailleur stressé, qui mène de front plusieurs projets et qui n’est pas sûr de vouloir rester dans l’entreprise, n’a pas intérêt à se précipiter dans une renégociation. Il ne sera pas en maîtrise de ses moyens.

Cela dit, certaines situations commandent de ne pas laisser traîner les choses:

Si un collègue quitte son poste et que vous recevez la moitié de ses dossiers, il ne faut pas attendre 6 mois ou un an avant de demander un ajustement salarial au patron. Votre contribution sera alors tenue pour acquise.»

2. S’adresser à la bonne personne

Renégocier son salaire, ça ne se fait pas sur le coin d’une table ou au détour d’une conversation.

On demande une rencontre à son supérieur et on précise le sujet à l’avance», dit Sylvia Galinier.

On s’adresse aussi à la bonne personne:

Il se peut que votre patron direct ne soit pas celui qui tient les cordons de la bourse…», fait remarquer la coach.

3. Affuter ses arguments

Se préparer, se préparer, se préparer…», répète Sylvia Galinier, pour en souligner l’importance.

Avant la rencontre, on identifie clairement ce que l’on apporte à l’entreprise et ce que l’on désire apporter dans le futur. Il y a les arguments chiffrés, évidemment. Mais, il y a aussi des arguments intangibles:

Tout ce qu’on apporte comme humain mérite d’être mentionné. Le fait d’être solidaire, d’apporter des solutions. Si on est une personne fédératrice, qui réduit le nombre de turnover. Tout cela doit être dit.»

4. Se préparer mentalement

Personne ne meurt d’envie d’aller négocier un salaire…», admet Sylvia Galinier.

C’est pourquoi la préparation mentale est si importante:

Nos actions sont la suite de nos pensées. Si vous entrez dans la négociation avec des pensées négatives, votre posture et vos paroles en seront teintées. Si vous êtes positif et que votre intention est bien ancrée en vous, vous aurez plus de chance de faire passer cette énergie à votre patron.»

5. Garder l’esprit ouvert

Cela étant dit, ce n’est pas parce qu’on se fixe une intention qu’il faut refuser tout compromis.

Ça reste une conversation, rappelle la coach. Le but d’une négociation n’est pas de faire un gagnant et un perdant. Les deux partis sont censés en ressortir gagnants.»

On est souple sur les objectifs, donc. On ne vise pas trop haut, ni trop bas.

On reste ouvert, à l’écoute de l’autre. Bien souvent, le patron est aussi un employé qui a ses contraintes. On demeure humble et on lui laisse de l’espace. Un non peut éventuellement se transformer en oui», conclut la coach, optimiste.

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