Productivité : mes 3 résolutions pour la rentrée 2022
24 août 2022
De nos jours, les conseils pour améliorer la productivité fusent de toutes parts, aussi bien sur Facebook, LinkedIn, Instagram et même TikTok. Une légion de coachs en développement professionnel se font sirènes pour nous convaincre d’apprendre la matrice d’Eisenhower, le «time boxing» ou la technique Pomodoro… Or, face à la surabondance de techniques #conseils #stratégies de productivité, il est facile de baisser les bras et de simplement renoncer… À moins de choisir ses combats, et d’aller au bout de chacun d’eux!
C’est dans cet esprit que, dès cet automne, j’ai décidé de choisir et de suivre trois conseils de productivité (uniquement trois!) et d’en faire mes résolutions pour la rentrée 2022. L’objectif : transformer ces résolutions en habitudes concrètes d’ici la fin de l’année.
Sachant qu’il est très facile d’abandonner une résolution en cours de route, j’ai aussi décidé d’annoncer mon projet publiquement, sur Isarta Infos, pour me forcer à aller jusqu’au bout. Je vous explique donc dès maintenant mes 3 résolutions et m’engage à vous tenir au courant des progrès d’ici Noël.
1. Apprendre à écrire à dix doigts
Je commence par un aveu : au secondaire, je faisais parti des ceux qui se croyait bien futés de prendre en cours optionnel l’éducation physique – tellement facile et agréable – plutôt que la dactylographie. Le résultant est que je suis aujourd’hui un dinosaure de 44 ans qui tape maladroitement à deux doigts, à la lourde cadence de 35 mots par minute. Un vrai gâchis.
Je sais que Danny Laferrière a écrit de merveilleux romans à deux doigts… mais je suis journaliste pigiste, je recopie régulièrement des entrevues, je peux et je dois faire mieux. J’ai trouvé une application gratuite : Dactylocours. Je suis motivé. Je vous donne rendez-vous dans 4 mois, avec l’espoir d’une amélioration radicale.
2. Apprendre à faire un «Bullet Journal»
Bien sûr, il existe une panoplie d’outils numériques pour faire des listes de tâches (la fameuse « to-do list ») et tenir un calendrier des réunions à l’horaire. Mais aucune plateforme ne semble atteindre le parfait équilibre entre les aspects « tâches », « calendrier » et archivage d’information d’une journée de travail. Aussi, la multiplication des plateformes – provoquée par la pandémie – engendre un va-et-vient qui finit par fatiguer les neurones.
C’est pourquoi l’approche du « Bullet Journal » m’est si séduisante; son créateur, Ryder Carroll, propose de prendre une pause des écrans et de consigner à la mine ses tâches, ses échéances, ses buts, ses pensées, selon un savant système modulaire de listes de tâches ordonnées selon une chronologie quotidienne, mensuel et semestriel.
Je connais vaguement le concept, mais je ne peux pas dire que je le maîtrise réellement. Or, cet été, je suis tombé sur le livre de Ryder Carroll à la Grande Bibliothèque, que j’ai aussitôt empruntée. Je me donne jusqu’à Noël pour apprendre la savante technique d’indexation des tâches.
3. Développer une stratégie d’archivage digne de ce nom
Quand Google et Outlook nous ont offert « gratuitement » leur service de messagerie courriel, il semblait que les 5 ou 15 gigs de départ seraient largement suffisants pour tous les types d’usage, jusqu’à la fin des temps. Or, depuis quelques mois, je reçois des notifications toujours plus insistantes m’informant que mes comptes vont bientôt atteindre leur limite de base et qu’il est temps de passer à un compte «Premium».
Cela m’a fait réfléchir à la gestion de mes contenus, qu’il s’agisse de courriel, de documents ou de photos. Avec la multiplication des plateformes ci-haut mentionnée, j’ai fini par m’éparpiller chez différents fournisseurs Web. Aussi, de manière générale, j’ai fini par me fier uniquement aux géants du Web pour « conserver » mes contenus les plus précieux et les plus importants.
Avec l’entrée en vigueur de la nouvelle loi québécoise sur la protection des données, l’occasion est belle d’approfondir une réflexion sur la manière de sauvegarder et archiver mes contenus. Pour le moment, je ne peux dire quelle direction cette réflexion débouchera; je suis à l’affût des meilleures pratiques, je compte lire davantage sur le sujet. Et bien sûr, je compte y revenir dans un prochain article.
Ultimement, je me donne le défi de progresser de manière significative dans les trois chantiers : celui de la rédaction dactylographique, de la rédaction du « BuJo » – de son petit nom affectueux – et de la science de l’archivage documentaire. Puis de vous rapporter mon expérience d’ici Noël.
Et vous, quelles sont vos résolutions pour la rentrée?
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