Bonheur au travail: les secrets Reviewed by Mireille Levesque on . Une récente étude met en lumière les éléments clés qui rendent les employés heureux.  11 août 2017 Les professionnels épanouis compteraient plusieurs points en Une récente étude met en lumière les éléments clés qui rendent les employés heureux.  11 août 2017 Les professionnels épanouis compteraient plusieurs points en Rating: 0

Bonheur au travail: les secrets

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Une récente étude met en lumière les éléments clés qui rendent les employés heureux. 

11 août 2017

Les professionnels épanouis compteraient plusieurs points en commun.

C’est ce que révèle un sondage de la firme Robert Half  mené auprès de plus de 12 000 travailleurs canadiens et américains. L’étude a été réalisée en collaboration avec Nic Marks, expert de renommée mondiale en matière de bonheur et de bien-être.

Les données recueillies donnent lieu à ce palmarès des facteurs qui ont la cote:

1. La fierté

Les employés satisfaits de leur organisation s’avèrent trois fois plus enclins à trouver le bonheur.

Il s’agit donc du principal aspect générant le bien-être dans le domaine de l’emploi.

Travailler peut être difficile et exigeant. Néanmoins, si les employés sont fiers de ce que leur organisation fait, qu’ils sont respectés en tant qu’individus et reconnus pour ce qu’ils accomplissent, ils ont tendance à être heureux et, par conséquent, à mieux travailler. Le bonheur au travail, c’est vraiment avantageux pour tout le monde, tant pour les employés que pour les employeurs», affirme M. Nic Marks, expert au coeur de l’étude.

2. L’appréciation

Tout le monde souhaite être considéré à sa juste valeur. L’ensemble des répondants au sondage placent donc cet aspect au deuxième rang.

Toutefois, un fait intéressant, l’appréciation occupe la première position pour les travailleurs issus du milieu du droit et de la comptabilité.

Un autre sondage, réalisé par Nielsen, révèle que les employés ressentant le plus haut taux d’appréciation travaillent pour des PME:

  • 42 % des employés de PME conviennent que leur employeur se soucie d’eux, comparativement à 26 % des personnes qui travaillent pour des entreprises de 1 000 employés ou plus.
  • 37 % des employés de PME estiment que leur employeur reconnaît la valeur de leur travail, comparativement à 26 % des personnes qui travaillent pour des entreprises de 1 000 employés ou plus.

Ces données sur l’appréciation font un lien direct avec le constat suivant, tiré de l’étude de Robert Half:

Les gens qui travaillent pour des entreprises comptant 10 employés ou moins affichent les taux de bonheur les plus élevés. Les organisations comptant plus de 10 000 employés affichent les taux les plus bas.»

3. L’équité

Ce troisième point revêt une importance capitale. En fait, 24 % des travailleurs qui disent ne pas sentir de considération risquent de quitter leur fonction dans la prochaine année. Il s’agit de près du quart des salariés.

Le principal facteur portant atteinte à l’équité, soulevé par l’enquête appuyée par Nic Marks, a trait aux différences entre hommes et femmes.

En fait, les employés masculins se sentent généralement plus influents que leurs pendants féminins.

 55 % des hommes affirment pouvoir influencer la prise de décisions d’affaires, contre 47 % des femmes.»

Les hommes se portent, en outre, mieux que les femmes par rapport à toutes les sphères du bonheur énumérées.

4. L’accomplissement

Le fait de se réaliser et de se dépasser figure en quatrième position pour l’ensemble des travailleurs sondés. Par contre, cet élément se retrouve en première place pour les jeunes de 34 ans et moins.

D’ailleurs, les postes exigeants et à fortes responsabilités iraient de pair avec le bonheur. Les cadres supérieurs se sentent plus engagés, et ils affichent les plus hauts taux d’épanouissement professionnel.

5. Le sens

Occuper un emploi intéressant et significatif demeure un incontournable pour les salariés. La majorité place cet élément en cinquième position dans le cadre du sondage de Robert Half.

Les répondants des secteurs de l’administration, des services financiers et des technologies de la création considèrent toutefois «le sens de leur travail» comme l’un des trois principaux facteurs de bonheur.

D’après une autre enquête, de l’institut Viavoice effectuée pour RTL et Le Nouvel Observateur en 2013:

Les employés qui croient en leur action en retirent davantage de bonheur que ceux qui jouissent de positions et/ou de revenus plus élevés.»

6. Les relations positives

Finalement, au terme du palmarès, les travailleurs sondés soulignent l’importance des contacts humains agréables.

Une proportion de 63 % des répondants au sondage affirment de plus avoir de bons amis dans leur milieu professionnel.

Quant à ceux qui ne sentent pas d’affinités avec leurs collègues et patrons, ils s’avéreraient plus susceptibles de quitter leur emploi.

Selon l’étude appuyée par Nic Marks, une proportion de 33 % d’entre eux songeraient à abandonner leur poste dans les six prochains mois.

En somme, les statistiques colligées par la firme Robert Half démontrent que la plupart des professionnels se considèrent heureux. Les répondants se situent à 71 sur une échelle du bonheur allant de 0 à 100.

Bonheur = productivité

Utiles aux employés, ces notions peuvent également guider les gestionnaires.

De nombreuses statistiques font le parallèle entre «satisfaction à l’emploi» et «rendement».

  • Les salariés heureux sont 12 % plus productifs (source: Université de Warwick).
  • Les salariés heureux sont 10 fois moins malades que les autres (source: iOpener Institute for People and Performance found).
  • Les entreprises dont les employés sont engagés multiplient leur croissance par 2,5, augmentent leurs revenus de 37 % et génèrent un profit de 33 % supérieur aux entreprises dont les employés sont désengagés (source: conférence de Marc-André Lanciault, PDG de Karelab, information relayée par Facteur H).

Conscientes de l’impact de la satisfaction des employés sur la rentabilité, les compagnies s’intéressent de plus en plus au bonheur. Certaines vont même jusqu’à créer des postes à cet effet.

Au sein des sociétés américaines et françaises, on voit apparaître des postes de directeur du bonheur ou chief happiness officer, dont la tâche vise d’abord à s’assurer du degré d’engagement, de motivation et de bonheur des employés», confiait Martine Hébert, vice-présidente principale de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, à L’Actualité en novembre 2016.



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