Capter l’attention en 7 secondes

Depuis les débuts des sondages en ligne, la meilleure façon de rejoindre le répondant demeure l’envoi d’une invitation par courriel. Et c’est un art de ne pas se retrouver dans la corbeille en un clic rapide, ou pire, de se faire bloquer l’accès à sa boite de réception par son anti-spam, qui dans certains cas peut-être un « portier » très susceptible.

Une fois passé ce « portier » le courriel doit être ouvert. Avec la multitude de courriels que chacun d’entre nous recevons quotidiennement (en moyenne, un travailleur reçoit 40 courriels par jour, moyenne bien entendu en croissance). Le sondeur doit se faufiler adroitement dans la boîte de réception. Titre et nom d’expéditeur intelligents et astucieux, SVP! Une fois le courriel ouvert, il doit rapidement capter l’attention et susciter l’intérêt du répondant, pour ultimement (ouf! c’est un triathlon!) le faire cliquer sur le lien qui mène au questionnaire.

En moyenne, les gens mettent 7 secondes à lire un courriel. Avant de décider ou de le supprimer, ou d’y répondre, ou de le laisser trainer dans la boîte de réception (vraiment pas l’idéal pour le sondeur, qui espère une participation immédiate). Il est donc assez évident que notre courriel doit être concis et punché!

Voici quelques éléments importants à considérer pour créer le-courriel-d’invitation-qui-tue :

• L’expéditeur : le nom de l’expéditeur doit être évocateur pour le sondé. Il doit idéalement instantanément le reconnaître, et avoir un minimum de sympathie pour lui.

• Le sujet : quelques mots seulement pour susciter l’intérêt. En évitant que l’anti-spam nous trie comme un pourriel. Quelques mots à proscrire: sondage, gagner/gagnez, argent, et évidemment… Viagra!

• Personnaliser l’invitation (bonjour Joe Bleau) peut aider. Mais seulement si vous êtes certain à 100% de l’exactitude de l’information dont vous disposez. Une erreur dans le nom du répondant est impardonnable, il va discréditer la démarche d’invitation.

Sept secondes, top chrono: la première phrase est déterminante. Elle doit être courte et indiquer rapidement le but de votre démarche. Nous vous invitons à répondre à ce sondage qui ne prendra que 5 minutes.

75% du travail est maintenant fait, il ne reste qu’a amener le répondant à cliquer sur le lien du sondage. Il faut donc faire en sorte de ne pas ensevelir ce lien dans un texte sans fin. Le reste du courriel sera court et en forme abrégée, présenté à la « Powerpoint » .
Signez votre courriel, en évitant de seulement indiquer le nom de l’entreprise ou du département. Un logo a bien sa place ici, surtout s’il conforte le répondant dans son lien de confiance avec une marque.

Dernier exercice pour éviter que le courriel se retrouve dans les courriels indésirables, il est important du respecter l’étiquette «anti-spam », c’est-à-dire d’inclure :

• Une adresse physique de l’expéditeur
• Un numéro de téléphone
• Un lien pour se désabonner, pour signifier son refus de recevoir d’autre courriels (c’est triste mais ça arrive).

Il est bien de tester l’envoi sur plusieurs adresses différentes (outlook, hotmail, yahoo, gmail…) pour être bien certain de passer les différents « portiers » de ces différents services.

Une bonne façon d’optimiser la performance de votre invitation est de la tester sur deux échantillons différents. Ou même de mesurer la performance de deux déclinaisons différentes.

On sait alors immédiatement ce qui marche le mieux. Mais après quelques temps, réévaluez votre invitation et apportez-y des améliorations. Les normes esthétiques évoluent très vite sur Internet, et on ne va plus sur les pages personnelles de Yahoo à l’ère des réseaux sociaux!